La fédération du PRG des Alpes-Maritimes a tenu une assemblée générale un peu
particulière… En effet, Jean-Michel Galy, son président depuis 1995, avait
décidé de « passer la main ». Très ému, il a fait un rapide historique de la
fédération, rappelant ses déceptions et ses joies. « Toutes les occasions de
porter les valeurs du radicalisme ont été saisies ! » conclut-il.
C’est Jean-Christophe Picard qui a été élu pour lui succéder, aux côtés d’Alain
Dutertry, secrétaire général, et d’Élodie Jomat, trésorière, tandis que
Jean-Michel Galy devient président d’honneur.
L’objectif affiché du nouveau président est d’avoir des élus lors des prochaines
échéances car « c’est une anomalie qu’un parti qui porte d’aussi belles valeurs,
qui soit autant présent sur le terrain et qui soit à la pointe dans de nombreux
dossiers ne soit pas représenté dans les assemblées délibérantes ! »
Les militants ont ensuite investi leurs chefs de file pour les prochaines
élections municipales : Alain Dutertry pour L’Escarène, Fabrice Lachenmaier pour
Le Mas, Jean-Christophe Picard pour Nice, Jean-Pierre Braganti pour
Saint-Laurent-du-Var, Loïc Deltour pour Valbonne-Sophia Antipolis, Michel Serpin
pour Mouans-Sartoux et René Mauray pour Antibes-Juans les Pins.
Répondant aux questions des journalistes, Jean-Christophe Picard a donné la
position des radicaux de gauche sur la situation niçoise : « Depuis 2004, le PRG
a crée un collectif avec les écologistes indépendants et de nombreuses
personnalités du monde associatif. Cette dynamique avait vocation soit à être
elle-même une plate-forme de rassemblement, soit à s’intégrer dans une grande
liste d’union susceptible de battre la droite… Force est de constater
qu’aujourd’hui, les conditions pour qu’une telle liste existe ne sont pas
réunies. Et ce n’est pas étonnant ! En effet, la procédure retenue n’est pas la
bonne ; il est évident qu’il n’appartient pas aux seuls socialistes de désigner
la tête de liste de la gauche rassemblée… C’est à l’ensemble des militants –
voire des sympathisants – des formations politiques de gauche de le faire. Vous
l’avez compris : nous proposons à nos partenaires des « primaires à l’italienne »
pour débloquer la situation niçoise ! »