Au moment même où l’avenir de l’Europe est mis en doute par les politiques nationalistes de certains pays et de certains partis politique, il est bien de rappeler quelques vérités.
Si quelques leaders peut afficher des positions peu solidaires, il ne reste pas moins que quand il s’agit de passer à la caisse …
Le cas le plus éclatant est celui du chef de file des national-populistes Orban dont le pays est un grand bénéficiaires de la politique européenne : 5 millions d’euros par an d’aides perçues contre une contribution de 0,9 millions d’euros. Pour un pays de 10 millions d’habitants , où les salaires moyens sont de 400 euros par mois et qui a plus de 500000 ressortissants émigrés….ce n’est pas la manne ?
Mais regardons les chiffres comparatives :Fonds européens par habitants: France 403 euros Allemagne 378 d’un côté , Hongrie 2551 Pologne 2266 de l’autres.
En volume, la Pologne est le pays qui reçoit le plus de crédits européens dans le cadre de la politique de cohésion : 86,1 milliards d’euros sur pour la période 2014-2020 . Ce pays devance largement l’Italie (44,7 milliards d’euros), l’Espagne (39,8 milliards d’euros) et la Roumanie (30,9 milliards d’euros).
La nécessité de bâtir puis de développer une politique régionale européenne s’est progressivement imposée aux Etats membres. Aux premières heures de la construction européenne, elle est quasi-inexistante, même si les pays fondateurs s’engagent, dans le préambule du traité de Rome de 1957, « à renforcer l’unité de leurs économies et d’en assurer le développement harmonieux en réduisant l’écart entre les différentes régions et le retard des moins favorisés ».
Sur le plan législatif enfin, le budget et l’utilisation des fonds structurels sont arrêtés par les Etats membres et le Parlement européen, après proposition de la Commission européenne.
Pour la période 2014-2020, la politique de cohésion est organisée autour de trois axes majeurs : le soutien de la croissance et de l’emploi, la lutte contre le changement climatique et la dépendance énergétique et la lutte contre l’exclusion sociale. Dit autrement, l’Union européenne cherche pour ces sept années à « promouvoir une croissance intelligente, durable et inclusive ».