A l’initiative de Rudy Salles qui , même s’il n’est plus député , conserve toute son influence à la mairie de Nice et à la métropole, Charles de Courson , député (centriste) et Vice-Président de la commission finance à l’Assemblée nationale a adressé à une cinquantaine de conviés , dont quelques élus, qui ont courageusement défie le mauvais temps ( le « temps triste » comme a voulu rappeler Rudy Salles dans son introduction) , son analyse sur la situation économique de la France et plus particulièrement du pouvoir d’achat des français.
Si l’analyse a été fort appréciable, l’élu connait son sujet en profondeur et les finances publiques n’ont plus aucun secret pour lui , la recette pour rendre les français heureux ( d’après les sondages, 72% dénoncent une baisse du pouvoir d’achat et 84% n’ont pas d’espoir d’une amélioration avant la fin du quinquennat ), le vaste excursus n’a pu apporter la recette miracle.
Charles de Courson s’est limité à exprimer quelques options générique , telle » il faut reformer l’Etat en diminuant son train de vie pour diminuer les prélèvements obligatoires » ainsi que « sans croissance il ne peut pas y avoir une augmentation du pouvoir d’achat et pour cela il faut augmenter la compétitivité des entreprises françaises
Par ailleurs , il a indiqué des pistes un peu plus précises concernant une reforme clé du quinquennat, celle de la reforme des retraites, pour laquelle il préconise qu’il ne pourra pas y avoir des effets financièrement significatifs en terme de réduction des coûts sans toucher à la barrière actuelle – apparemment intangible- des 62 ans d’âge.
Autre point lié à l’actualité, celui de la transition écologique. Dans ce cas, le député centriste, tout en convenant avec l’objectif du gouvernement, préférerait une ligne plus modéré dans l’action gouvernementale.
In fine, la demande « où va le pouvoir d’achat des français ? « , à la quelle on pourrait ajouter une seconde question » pourquoi les français ont-il le sentiment qu’il baisse alors que, selon l’Insee, est en légère hausse? , sont restées sans réponse.
Et oui, la martingale de zéro impôt, services publics excellents et augmentation du pouvoir d’achat , celle qui ferait des français des gens finalement heureux n’a pas encore été trouvée.
Mais, comme dit une belle phrase , …il ne faut pas croire dans l’impossible!