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22 novembre 2024

La Métropole s’engage à fond pour une transition écologique et solidaire

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Le conseil métropolitain était appelé à examiner et voter un plan écologique composé autour de 8 axes et composé de 31 actions.

On pouvait craindre un débat animé mais au final tout s’est passé calmement , le vote final témoignant une quasi-totalitaire adhésion à « la volonté écologique » , -c’est la définition de Christian Estrosi-, lors de la délibération de ce plan de transition énergétique qui va dans la direction d’ un modèle de développement durable.


On pouvait craindre un débat animé mais au final tout s’est bien passé, le vote final témoignant une quasi-totalitaire adhésion à « la volonté écologique » , c’est la définition de Christian Estrosi, lors de la délibération du plan de transition énergétique .

Même le pyrotechnique Conseiller écologiste Fabrice Decoupigny, dont on pouvait craindre les sympathiques exubérances, s’est limité à quelques ponctuations par ci et par là.

Dans ce « climat » apaisé , la partie la plus novatrice , la signature du Pacte Finance-Climat n’a pas trouvé écho dans l’opposition ( 2 voix contre -RN- et 3 abstentions- DvD).

Présenté par deux experts , le climatologue Jean Jouzel et l’économiste Pierre Larrouturrou , cet appel, déjà signé par 93 députés et 300 personnalités, a comme objectif la création d’une banque pour le climat au niveau européen , avec des fonds estimés à 2% du PIB de chaque pays et financé par un impôt européen sur les dividendes des grands groupes industriels et financiers. Cette opération permettrait d’intervenir avec le nécessaire impact sur la situation en finançant des projets ambitieux.

Un projet pas facile à mettre en place qui s’apparente à une croisade mais qui qui peut s’appuyer sur la pression d’une opinion publique de plus en plus sensible à ce thème:  » l’Académie des Sciences a reconnu à l’unanimité que le réchauffement climatique est originé de l’activité humaine » – a précisé Jean Jouzel , qui a ouvré pendant 13 ans en tant que co-directeur du Groupe international d’Experts sur le Climat-  » c’est donc à lui de porter remède ».

Christian Estrosi a profité de ce débat pour rappeler que le Plan Climat 2019-2024 est en cours d’élaboration et sera présenté au Conseil métropolitain au 1er trimestre 2019.

Concernant les autres nombreux énoncés et propositions ( 8 axes et 31 actions au total) , pour la réalisation desquelles on estime un coût de 80 millions d’euros d’ici 2020 ( actuellement ce sont 75 millions d’euros), la longue liste présentée par une dizaine de délégués , les interventions se sont portées plutôt sur la méthode que sur les contenus.

C’est dans cette optique qu’il faut lire la critique de Dominique Boy-Mottard (DvG)  » on aurait pu penser à une approche plus globale plutôt qu’à la dispersion avec une dizaine de rapporteurs sur l’ensemble de mesures ».

Le ton devient plus caustique et quelque part acéré  » la Métropole ne va pas mettre d’argent supplémentaire . Où est le volontarisme politique qui imposerait des moyens financiers supplémentaires ? Tout ceci est bien dommage car, tout bien disposé qu’on soit, on a un peu le sentiment d’une vaste opération de communication ».

Le soupçon que Christian Estrosi profite d’un argument de poids ( le développement durable) pour monter une opération de communication est bien présent dans les propos de Marie-Christine Arnautu (RN): « Si nous ne sommes pas dupes des artifices de communication déployés, nous entedons aussi apporter notre contribution au débat à transfers 5 propositions phares pour bâtir l’avenir d’une Métropole niçoise durable ».

Et de les énumérer:

1 stopper la bétonnisation de la plaine du Var pour en faire le grenier de la Métropole
2 développer l’autonomie énergétique des communes des vallées et montagnes
3 viser les 50% des produits locaux dans les cantines scolaires
4 abolir l’utilisation des sacs plastiques sur toute la bande littorale
5 inclure une clause sociale et environnementale, de proximité dans les critères des marchés publics

Que dire ? On y retrouve l’approche idéologique de la formation politique dans laquelle l’élue ( député européen) milite.

D’ailleurs elle s’en cache pas:  » Travailler, produire, consommer, recycler au plus près de là où on vit, en somme relocaliser les activités économiques et réenraciner les hommes, voilà un projet d’avenir, permettant de minimiser impacts social et environnemental ».

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