On pourrait se limiter à ce simple commentaire d’une si longue journée: « bis repetita » .
Le débat sur le budget primitif ,que le Conseil Métropolitain a approuvé par 107 favorables sur 126 votants, n’a été que la photocopie de celui qui a eu lieu il y a quelques semaines lors de la séances consacrée aux orientations budgétaires.
En fait, majorité et oppositions son restés sur les mêmes positions et gardé la même analyse. Si les chiffres sont les chiffres, il est vrai qu’on peut leur faire dire ce qu’on veut.
Voici alors que , si Christian Estrosi parle « d’un budget 2019 vecteur de nos ambitions politiques pour demain » et « d’un plan pluriannuel d’investissement pour la croissance et l’emploi « , son opposant de gauche Patrick Allemand (PS) dénonce » que , malgré un niveau d’endettement jamais atteint, malgré les ponctions fiscales sans précédent , les dépenses d’équipement diminuent » et celle d’extrême droite Marie-Christine Arnautu (RN) le défini » le triptyque infernal: fiscalisme, surendettement et mauvaise dépenses ».
Le président de la commission des finances Philippe Pradal a défendu l’architecture du budget et mis en avant les deux piliers essentiels, un volume d’investissement de 375 millions d’euros de dépenses d’investissement dont 140 millions pour le seul budget principal et la maîtrise des frais de fonctionnement avec la signature du contrat de confiance avec l’Etat qui limite l’augmentation à 0,75% ( corrigé à 0,89 avec bonus) par an et ma capacité de remboursement de la dette sous le ratio-standard de 12 ans. Rien y fait.
Si Marie-Christine Arnautu (RN) pointe « la dette métropolitaine qui va s’aggraver de 112 millions d’euros et son stock au 31 décembre 2019 qui devrait avoisiner 1,6 milliards d’euros ».
De son côté Patrick Allemand (PS) revient sur la dette que « contiue à s’envoler . Il était de 1 milliatd 293 millions d’euros au 1er janvier 2018. Il sera de 1 milliard 497 d’euros en 1er janvier 2019″ avant de souligner que » les intérêts de la dette atteignent 37,45 millions d’euros. [….], la métropole dépensera 7 fois moins pour le développement économique que pour le remboursement des intérêts de la dette » et de terminer sur une note polémique » le budget des investissements pour le logement va diminuer passant de 8,2 millions à 6,3 millions d’euros […] alors que vous avez consacré en 2 ans, 3,9 millions d’euros à l’accompagnement artistique de la ligne 2″.
Il est vrai que quelques logements de plus aurait été préférable à quelques inaugurations en moins!
A marge de cette séance, il faudrait revenir sur l’intervention de la conseillère Christelle D’Intorni qui, avocate de profession, s’est exprimé par une prose exaltée et des tons virulents contre le budget présenté. En fait, si on a pas bien compris si elle s’exprimait en son propre nom ou par délégation d’autrui tant son argumentaire était provocateur , elle a provoqué la réaction générale de l’assemblée qui l’a huée , les réponses et ponctuations des conseillers Leonelli, Paul, Bogini et Négre et celle paternaliste de Christian Estrosi.
La situation économique catastrophique de la vallée de la Tinée qui était son point d’attaque a reçu un formel démenti de la part des maires des communes de cette vallée. Dans la soirée, le groupement des entreprises du BTP , cité par la plaignante comme étant en pleine crise, a envoyé un communiqué faisant état de la bonne santé économique des entreprises qui en font partie.
Conclusion: visiblement les batteries d’artillerie de madame D’Intorni doivent être sujet à révision. Quant à la canonnière …