« Après Charles Pasqua, la Ville de Nice honore le multirécidiviste Jacques Médecin, quatre fois condamnés à de la prison ferme.
Quand arrêtera-t-on de glorifier le clientélisme et la corruption à Nice ?
Nous demandons à ce qu’aucun nom de rue ou quelconque reconnaissance ou honneur ne soit attribué à Nice à une personne condamnée pour des faits liés à la corruption, mal qui gangrène notre société et la Côte d’Azur en particulier.
Par ailleurs, Jacques Médecin n’a jamais caché ses positions extrêmes et racistes. Il a publiquement déclaré, en juin 1987 « Aujourd’hui, 99% des thèses du Front National sont les miennes ». Pire, il affirmait, en mars 1986 : « La France va être envahie par tous les macaques qui n’ont rien d’autre à faire que venir vivre chez nous ». Il a de plus jumelé la ville de Nice avec celle du Cap, en Afrique du Sud, en soutien à la politique d’apartheid qui y était mené. Nous refusons que la Ville de Nice honore ceux qui ont fait la promotion des thèses d’extrême droite, du racisme et de l’apartheid.
Donner un nom de rue à Jacques Médecin c’est donc honorer à la fois et la corruption et le racisme.
D’une façon plus large, le temps est venu d’un véritable « droit d’inventaire » du médecinisme à Nice et de ses conséquences. »
« Jumelage Nice/Le Cap », oeuvre d’Ernest Pignon Ernest pour dénoncer le jumelage de Nice avec Le Cap, « capitale du racisme institutionnalisé ».
David Nakache, président de l’association Tous Citoyens