Livre de souvenirs, évocations de sa famille, son père, ses grands-parents, Patrick Allemand nous donne sa vision de sa ville, son Nice, titre très bien choisi. L’auteur nous parle de ses racines, c’est important pour connaître un homme, de connaître d’où il vient. Fils de la Méditerranée, il nous dévoile ses souvenirs.
Son livre est un peu un album de photos où il commente les vieux clichés noir et blanc ou sépia. Le Nice de jadis qu’il n’a pas connu, sinon à travers les histoires racontées par les grands-mères et grands-pères. Son père, un modèle dont il semble s’être forgé. Sa jeunesse, le sportif, champion cycliste.
Patrick Allemand revisite sa ville, il nous accompagne dans les quartiers, ceux populaires où le tissu social a changé. Ceux périphériques devenu des banlieues. La ville se métamorphose, Riquier n’est plus le lieu de labeur avec ses usines et ses dépôts. Puis, il reprend sa visite, nous parle du Ruhl, du casino municipal, du palais de la Méditerranée, de l’ère Medecin, puis Peyrat, puis Estrosi. Très objectif il souligne les réalisations des diverses municipalités. Ce n’est pas un programme politique.
Patrick Allemand nos dévoile sa ville, ses mutations, ses jardins secrets, les lieux où il aime aller. Ce livre est un merveilleux guide de Nice.
Le prendre, le feuilleter, aller sur les places, rues, vieille ville, Patrick Allemand a su oublier l’élu et l’homme politique qu’il est, pour demeurer objectif et surtout éviter dans le piège de la polémique. Mon Nice, un livre où l’auteur nous livre ses confidences, mais chut, il faut le lire pour les découvrir et les apprécier.
Thierry Jan