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22 novembre 2024

OGC Nice – Angers SCO (0-0) : Nice toujours muet

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Malgré une volonté affichée d’aller vers l’avant, les Aiglons ont été incapables de marquer face à Angers (0-0). Ils auront au moins la satisfaction de n’avoir pas encaissé de but.


Une lecture difficile. Pas de but, malgré une série d’occasions locales en première période, et un scénario qui, malgré l’unité glanée, entraîne une grosse frustration. Entrés dans le match comme des lions, les Aiglons dictèrent le rythme, avant de baisser de pied, même s’ils ne renoncèrent jamais. Ces derniers auraient pu faire la course en tête si J.V. Makengo, seul dans les 6 mètres suite à un centre d’Atal mal repoussé par Traoré, avait converti la première opportunité du match.

Mais le milieu offensif, aligné comme 2e meneur de jeu d’un 3-4-2-1 « new-look », avec Saint-Maximin dans le couloir gauche, trouva les gants de Butelle (2’). Malgré cela, les hommes de la Côte poussèrent fort d’entrée, en construisant, souvent à une touche, en trimballant leurs adversaires de droite à gauche, et en trouvant souvent l’ouverture quand ils allèrent vers l’avant d’une manière verticale. Derrière, Dante régna en maître ; au milieu, Cyprien confirma sa forme ; mais devant, Balotelli manqua d’efficacité.

Il manqua de justesse dans sa prise de balle (4’), fut un peu court sur un centre de Saint-Maximin (18’), un peu long dans son lob, suite à une ouverture de Cyprien (24’), puis enroula à côté (25’). Une soirée difficile pour lui, au milieu d’une saison de plus en plus compliquée.

Rayon occasions, Saint-Maximin, lancé par Cyprien suite à un corner adverse, tomba sur une bonne sortie de Butelle, aux 30 mètres (26’), et derrière toutes ces flèches, Angers desserra l’étreinte et commença à croire en sa chance, conduit par un Flavien Tait à la technique délicieuse. Juste, très difficile à cadrer car très intelligent, le meilleur passeur du SCO mit Bahoken sur orbite à la demi-heure, mais l’ancien de la maison rouge et noir ouvrit un peu trop son pied (28’). Heureusement pour un Gym qui, après avoir nettement dominé, baissa progressivement de pied avant la pause.

L’intensité resta aux vestiaires, car les acteurs revinrent sur le pré avec moins de jus. Benitez enleva du cadre une frappe de Tait, Butelle un essai d’Atal.

Le Gym se montra toujours aussi solide mais un peu moins inspiré, et le SCO commença à croire en sa chance. De plus en plus. Mais le SCO ne se montra pas dangereux. A une demi-heure du terme, Patrick Vieira prit les choses en main, en lançant Ganago et Srarfi à la place de Makengo et Balotelli. Mais les Rouge et Noir devinrent brouillons et n’inquiétèrent plus les visiteurs jusqu’aux arrêts de jeu.

Le dernier changement rouge et noir fut dicté par le sort, puisque Dante, touché, céda sa place à 15 minutes du terme. Le Gym passa en 4-3-3, mais l’inspiration ne vint pas. Quand elle vint, sur un centre de Saint-Max’, Pavlovic se montra plus prompt que Ganago (84′), puis Butelle se fit expluser pour avoir annihilé de la main, hors de sa surface, l’ultime occasion niçoise. A noter que l’arbitre avait d’abord sorti le carton jaune, avant que la VAR ne transforme celui-ci en carton rouge.

Une dernière série de coups de pied arrêtés et de situations chaudes sur le but de Baptiste Santamaria (qui a remplacé au pied levé son gardien) fit frissonner l’Allianz Riviera. Mais pas de but à se mettre sous la dent.

Sevrés de victoire (et de but) pour la deuxième fois en trois jours, les Aiglons enchaînent avec un sixième match sans encaisser de but. Ils n’ont plus perdu depuis le 21 octobre (0-1 face à Marseille). Une série à poursuivre dès vendredi, à l’occasion du « déplacement » (si c’en est vraiment un) chez le voisin monégasque.

LA STAT’ : 25

Walter Benitez a arrêté les 25 derniers tirs cadrés qu’il a subis en Ligue 1. Une vraie muraille qui permet au Gym de rester au contact des favoris.

LA RÉACTION DE PATRICK VIEIRA

« C’était un match très compliqué ce soir. Nous sommes tombés contre une équipe qui ne nous a pas laissé d’espace. On les a surpris dans le premier quart d’heure avec notre organisation, on s’est créés 2-3 situations où l’on aurait pu en profiter mais malheureusement on n’a pas su marquer. Ensuite ils se sont adaptés et ça a été plus difficile pour nous. En deuxième période nous avons plus souffert car on n’a pas mis de vitesse dans notre jeu. Au final ça reste un 0-0 frustrant. Maintenant comme on dit, quand on ne gagne pas il faut ne pas perdre. Le point de ce soir c’est mieux que rien ».

LA RÉACTION DE WYLAN CYPRIEN

« On n’est ni le FC Barcelone ni le Real Madrid, on ne va pas gagner tous les matchs. Certes, dans le premier quart d’heure, il y a eu des occasions assez franches, on aurait pu se mettre à l’abri et on n’a pas su le faire ; mais on n’a pas non plus encaissé de but. Je ne suis pas inquiet pour la suite. On ne perd toujours pas, la série continue, on se procure des occasions. Si ce n’était pas le cas, je m’inquièterai un petit peu. Là, il manque juste un peu de justesse dans le dernier geste, dans la dernière passe. Ça va venir. Lille est une équipe portée vers l’avant, là, c’était Angers, à 5 derrière, ils nous attendaient. Ce n’était pas facile. Mais encore une fois, on a pris 14 points sur 18 : si on m’avait dit ça avant de commencer la série, j’aurais signé de suite. Il ne faut pas que l’exigence, parce qu’on a gagné plusieurs matchs d’affilée, grimpe d’un coup. Au contraire, on doit garder la tête froide et savoir d’où on vient. On n’a pas tout fait correctement mais dire qu’on est déçu, je trouve que c’est un petit peu sévère ».

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