René Cassin était un visionnaire. Il avait compris avant bien d’autres qu’aucune paix durable n’est possible si le respect des droits de l’homme n’est pas assuré.
» Notre Déclaration se présente comme la plus vigoureuse, la plus nécessaire des protestations de l’Humanité contre les atrocités et les oppressions dont tant de millions d’être humains ont été victimes à travers les siècles et plus particulièrement pendant et entre les deux guerres ».
C’est ainsi que René Cassin s’exprimait au Palais de Chaillot le 9 décembre 1948, pour présenter à l’Assemblée générale des Nations-Unies le projet dont il faut le rapporteur et qui fut adopté le lendemain, 10 décembre, il y a 70 ans.
Comme un pont entre les tragédies du passé et les nuages que nous voyons s’amonceler , il nous invite à réaffirmer l’universalité et la permanence des droits fondamentaux.