Au quatrième trimestre, le produit intérieur brut (PIB) français progresserait d’environ 0,2 %, selon la note publiée par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).
Finalement, la croissance de l’activité ne devrait pas dépasser 1,5 % en 2018. Une estimation conforme à celle livrée, jeudi 13 décembre, par la Banque de France, et qui porte l’acquis de croissance à 1 % pour la mi-2019.
L’addition pour les concessions aux Gilets jaunes monte à 10,3 milliards d’euros ( estimations).
Tout le problème est de compenser le coût de ces mesures (annulation de hausse de la taxe carbone, suppression de l’augmentation de la CSG pour 30 % de retraités en plus, etc.), pour que le déficit ne dérape pas trop au-delà des 3 % de PIB, seuil que la France s’était engagée à ne pas dépasser dans ses engagements avec la Commission européenne.
Le gouvernement vise désormais un solde de -3,2% du PIB fin 2019, contre 2,8% anticipé initialement.
Il faudra avoir des bons arguments pour expliquer tout ça à Bruxelles.