Le taux d’emploi a atteint un niveau record depuis la crise économique au troisième trimestre 2018 dans l’UE, avec 239,3 millions de personnes ayant un emploi, selon Eurostat.
Pour l’ensemble de l’UE, ce taux s’élève à 73,2% au troisième trimestre 2018.
En un an, près de l’ensemble des Etats membres ont vu la part de leur population ayant un emploi augmenter, à l’exception de deux baisses marginales au Luxembourg (-0,2% entre le 3e trimestre 2017 et le 3e trimestre 2018) et à Malte (-0,3%).
Le meilleur élève est la Suède (83,3%), suivie de l’Allemagne (80,2%). Elles ont connu une augmentation de leurs taux d’emploi en un an de respectivement 0,5% et 0,7%.
En bas du classement : la Grèce, qui franchit cependant la barre des 60% (+0,7%), avec l’Italie (63,3%), la Croatie (65,8%) et l’Espagne (67,6%).
La France se situe quant à elle en milieu de classement, avec un taux de 71,6% (+0,8%).
Cette hausse européenne se caractérise par une croissance des emplois permanents, dont le nombre a augmenté de 2,7 millions entre les troisièmes trimestres 2017 et 2018. Le travail à temps plein croît également sur la même période, avec 2,3 millions de travailleurs supplémentaires, tandis que les temps partiels demeurent stables.
L’embellie concerne l’ensemble des secteurs sauf l’agriculture, et notamment celui des services qui enregistre 2,5 millions de personnes supplémentaires.
Ces chiffres sont à mettre en relation avec le taux de chômage, qui mesure la part de la population active à la recherche d’un emploi. Ce dernier est en recul de 0,6% par rapport à 2017 dans l’UE et l’eurozone, où il atteint respectivement 6,7% et 7,9% en novembre 2018.
Avec la stratégie « Europe 2020 » adoptée en 2010, l’Union européenne s’est fixé un objectif d’emploi de 75 % de la population âgée de 20 à 64 ans.
