La Sérénissime République de Venise au début du XVII° siècle, c’est le Carnaval. Un atelier d’imprimerie s’embrase. Un banal incendie, assez fréquent à cette époque où l’on s’éclairait à la bougie.
Mireille Camel nous entraîne dans cet univers où le luxe, la luxure, l’aristocratie se mêlent à la plèbe. Des crimes, des morts inexpliquées, voilà la recette pour un roman captivant et plein de rebondissements. Qui sont les héros ? Qui sont les traîtres ? On le découvre au fil des pages, des fois, même, on se trompe, peu importe, l’héroïne trouve toujours un chevalier servant pour l’aider.
Son but ? Retrouver son père. Pourquoi cet incendie dans l’atelier d’un imprimeur qui n’est pas accidentel ? Une gravure, un grimoire dont même l’ambassadeur de France s’y intéresse.
Ce roman nous fait découvrir la Venise république maritime. Le grand canal, les maisons, palais et couvents. Un peu de son histoire à travers cette intrigue. Les femmes la clé de ce roman ; elles aiment, haïssent, de vraies lionnes vénitiennes. Le guide historique hors du temps d’une ville, elle-même hors du temps.
Thierry Jan