Vous connaissez l’histoire du petit poucet semant innocemment des cailloux pour retrouver son chemin ? Oui bien sûr ! Ici c’est l’inverse. Jean Paul Fouques artiste photographe a saisi sur son objectif vingt photos, toutes prises dans l’église saint Pierre d’Arène.
Le visiteur devra retrouver le sujet photographié, l’obligeant ainsi à arpenter avec une attention soutenue cette église. Jean Paul Fouques nous ouvre ainsi une approche inédite de ce lieu de culte. Cette église dédaignée par les canons architecturaux est pourtant un écrin où se retrouvent des œuvres artistiques. De plus son curé, le père Gil Florini contribue à son développement et sa renommée. «
L’église où le curé tend des rideaux » nous dit un jour, dans le haut Verdon, le bedeau de Saint André les Alpes. Au moins le père Gil Fiorini se faisait connaître, lui et son église, au-delà de son diocèse. Jean Paul Fouques avec le sens de saisir le sujet, l’angle, la lumière a fixé sur la pellicule des éléments de cette église. Certains invisibles, d’autres blasant le regard.
Son travail souligne les aspects inconnus de cet édifice religieux. Vingt photos pour mieux connaître l’église saint Pierre d’Arène, mais faut aller au-delà et identifier la statue, le vitrail, l’autel d’où cette photo est tirée. Un jeu de piste où vous pourrez vous imprégner des secrets et richesses de Saint Pierre d’Arène, une église au cœur de la ville à deux pas du Negresco et de la promenade des Anglais.
Thierry Jan