Après avoir participé à 17 des 130 débats qui ont été organisé dans les Alpes-Maritimes , Cédric Roussel , le député macroniste et niçois , s’est formé à la conviction qu’il y aura eu un » avant » mais qui surtout il y aura un « après » : « le choix du Président Macron de donner la parole aux citoyens a été une bonne réponse au mouvement des Gilets Jaunes. Lors de ma participation j’ai pu vérifier que les citoyens avaient besoin de s’exprimer bien au delà des thèmes ou slogans de la protestation. A mon tour, j’ai pu faire de la pédagogie et expliquer que les sujets doivent être évalués dans leur globalité et non pas segmentés en raison de son intérêt particulier » – a-t-il déclaré lors d’un point-presse.
Décidément emballé par cette expérience de terrain, Cédric Roussel appelle à une « démocratie au quotidien » : « on est rentré dans le temps de la restitution des idées et propositions issues du Grand Débat , puis viendra celui de la mise en application. Toutefois, dans cette attente, il ne faut perdre la proximité entre élus et citoyens sur les sujets locaux »
Comment , sous quelle forme ? Pour le député niçois , qui a pris goût à croquer dans la pomme , il n’y a pas de modèle -: « chacun organisera cette phase citoyenne comme il le vaudra , l’essentiel est de solliciter une réflexion active « .
Cédric Roussel sera épaulé par Khaled Ben Abderrahmane, socialiste puis « marcheur » candidat malheureux aux législatives en 2017, qui organisera et co-animera cette initiative