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25 novembre 2024

Alexandre Pesle vous fait entrer dans le show-biz

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Nice-Premium : Vous venez présenter votre spectacle  » Conseil à des jeunes qui veulent entrer dans le Showbizness « . C’est important de le faire à Nice ?

alexandre_pesle1.jpgAlexandre Pesle : Oui, bien sur. C’est important de le jouer partout pour que ce soit vu par le plus grand nombre. J’ai décidé de commencer par des petites salles, d’apprendre mon métier et de m’éclater. Venir jouer au Téocali me remplit de joie. Je suis très heureux d’être à Nice. D’ailleurs, je joue régulièrement dans la région, donc je devais passer à Nice.

N-P : Vous donnez des conseils au public pour rentrer dans le show-biz.

A.P. : C’est exact mais ce sont des conseils un peu foireux. Ce n’est pas du vécu, heureusement pour moi. Tout est inventé car ce sont des aides un peu particulières. Si vous voulez déconner, rire, venez voir mon spectacle. Si vous voulez écouter mes conseils, passez votre chemin.

N-P : Vous avez une grosse expérience et un immense CV derrière vous. Comment en êtes-vous arrivé là ?

A.P. : D’abord grâce au hasard. J’étais un ami d’enfance avec Dominique Farrugia donc il m’a fait comprendre que si j’avais envie de faire des conneries, autant les faire avec ses potes (Alain) Chabat, (Bruno) Carette et (Chantal) Lauby. J’ai commencé comme ça après avoir quitté mon boulot dans la pub. J’ai intégré les Nuls et rejoint l’aventure Canal à l’époque de Pierre Lescure. C’est ce qu’on appelle aujourd’hui, le Canal historique. On a eu de la chance car il était un super patron, il nous laissait faire absolument tout ce qu’on voulait. C’était une super expérience.

N-P : Aujourd’hui, on vous connait surtout grâce au rôle de Sylvain dans  » Caméra Café  » sur M6. Est-ce que ce rôle a changé votre vie ?

A.P. : Pas vraiment. En fait, ce qui a changé, c’est qu’aujourd’hui je fais mes courses de façon un peu moins tranquille qu’avant mais les gens sont super gentils. Ce qui est hallucinant, c’est que je pensais que le succès de  » Kaamelott  » allait tarir l’engouement. J’ai une vraie nostalgie par rapport à  » Caméra café  » qui est en train de s’installer et que je découvre un peu en même temps que les gens. Je trouve que c’est une aventure humaine qui était formidable à mener. Il faut savoir que  » Caméra Café  » s’est fait jeter à peu près de partout avant d’exister. Aujourd’hui, le programme est en train de cartonner partout en Europe et dans le monde. C’est une belle histoire. Ca a un tout petit peu changé ma vie mais pas plus que ça. D’ailleurs, je suis maintenant trop âgé pour avoir la grosse tête donc ça ne m’a pas changé grand chose.

N-P : Quelle est la part d’Alexandre Pesle dans Sylvain ?

A.P. : La part de moi, c’est que j’ai une grande tendresse pour tout ce qui est naïf, tous les gens qui combattent, tous les gens qui ne s’aperçoivent pas de ce qu’ils sont. Heureusement, d’ailleurs, qu’on ne s’aperçoit pas tous de ce que l’on est car il y aurait beaucoup plus de suicides en France. Il y a plein de choses que je trouve touchantes dans ce personnage.

N-P : Aujourd’hui, vous avez la notoriété. Qu’est-ce qui vous fait vous lever le matin ?

alex_pesle_03.jpg A.P. : Ecrire des films, des histoires. Là je suis en train d’écrire pour le cinéma. Mais surtout ce qui me fait me lever le matin, c’est mon fils. Il faut l’emmener à l’école. J’ai encore pleins de rêves, la notoriété, pour moi est quelque chose de très accessoire. Je m’en fous royalement. Ce que j’ai envie aujourd’hui, c’est de faire mon métier, de le faire bien, de prendre des risques car quand on fait de la scène, on prend des risques. Ca, ça me fait comme on dit en français, bander (sic). C’est tout ça, avoir de nouveaux défis et de toujours oser. Moi je n’aime pas les vieux comiques qui disent que c’est de la merde ce que font les jeunes. Moi j’ai encore envie, j’ai encore pleins de rêves. J’ai envie d’aller à Hollywood, de voir jusqu’où je peux aller dans ce métier. Je me sens très privilégié mais j’ai travaillé pour faire tout ça.

N-P : Vous disiez que vous jouez beaucoup dans les salles azuréennes. Qu’est-ce qui vous plait dans la région ?

A.P. : Plein de choses. J’aime les gens, le climat, le soleil. Ca me dépayse de partir de Paris qui est devenue inhumaine. Ca me plait de me ballader en province. Je suis très heureux de faire ma tournée. Je reviens à Cap d’Ail en mars, je débarque à Antibes en février. Je suis ravi de faire mon spectacle, qu’il tourne et qu’il soit demandé à droite et à gauche. C’est une très grande satisfaction pour moi.

N-P : Est-ce qu’on peut imaginer un jour que vous écriviez sur Nice ?

A.P. : Je ne peux pas écrire sur Nice comme un Niçois même si j’ai de la famille ici. Mais j’aimerais bien faire un truc sur la Côte d’Azur et sur les casinos. J’aimerais bien écrire un jour un genre d’Ocean’s eleven (film qui retrace le braquage d’un casino à Las Vegas avec George Clooney, Matt Damon et Brad Pitt entre autres, NDLR) français ou alors un film sur cet univers. Nice est une ville que j’aime beaucoup avec son arrière pays. J’y ais des attaches mais je ne pourrais pas faire le Parisien qui dit  » Nice, c’est ma ville de coeur, Paris c’est de la merde.  » Je n’arriverai pas à le faire.

Informations :

Théâtre le Teocali
16, Rue Benoit Bunico
06300 Nice
Tel : 04 93 62 91 18
Portable : 06 60 91 39 68

Vendredi 9 et samedi 10 novembre à 20h30

Billetterie :
09/11/2007 – 10/11/2007 : Placement libre – Tarif Plein : 15.00 €
09/11/2007 – 10/11/2007 : Tarif Etudiant : 12.00 €

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