<img class=" alignleft size-full wp-image-92652" src="https://www.nicepremium.fr/wp-content/uploads/2007/11/jpg_13-10.jpg" alt="13-10.jpg" align="left" width="330" height="330" /> Il est surnommé le fils spirituel d’Alpha Blondy tant, en peu de temps, Tiken Jah Fakoly a réussi à faire son trou sur la scène internationale. Il est devenu une référence en matière de musique engagée. Arrivant de la Côte d’Ivoire, il inonde aujourd’hui le marché du reggae, touchant principalement les jeunes mais aussi et surtout, ceux qui en avaient ras le bol du reggae francophone où la marijuana était le seul sujet d’inspiration. Démocratie, paix, anticolonialisme, trois maîtres mots dans la vie de Doumbia Moussa Fakoly, de son vrai nom.
Une ascension fulgurante.
Tout commence 1987, en Côte d’Ivoire. Tiken Jah se produit sur quelques scènes, avec son premier groupe Djelys. Très vite, il se sent concerné par l’évolution sociale et politique de son pays et souhaite « éveiller les consciences ». C’est en 1993 que Tiken Jah Fakoly devient réellement un artiste reconnu en Côte d’Ivoire, à un moment où la situation politique est confuse. Il en profite alors pour faire passer un message auquel les jeunes sont réceptifs. Il sort en 1996 le plus célèbre de ses albums, devenu un classique : «Mangercratie». Il rencontrera la France pour la première fois sur scène, à Paris, en 1998. Récompense suprême en 2003 : il obtient une victoire de la musique pour son album «Françafrique». Loin de se satisfaire de cette victoire, Tiken Jah Fakoly poursuit son engagement contre la misère et l’oppression.
Aujourd’hui, Tiken Jah s’impose comme une référence. Ce n’est donc pas un hasard si de nombreuses collaborations sont à mettre à son actif. Dub Incorporation, Bernard Lavilliers, Steel Pulse et dernièrement, avec le rappeur Soprano, sur le titre « Ouvrez les frontières ». Un artiste qui devrait donc mettre le feu au Théâtre Lino Ventura.
