10h00 – Les premiers visiteurs arrivent et chaque « chef d’un jour » se prépare avec son jeune commis provenant de la prestigieuse école hôtelière Paul Augier de Nice. Les ingrédients sont prêt, les casseroles sur les feux et le four en préchauffage en attente de son volatile es gorges se font plus serrées et les premières gouttes de sueur perlent sur le front des journalistes plus habitués aux instruments tels que le stylo ou le clavier. Les chefs, les vrais et étoilés, arrivent sur les lieux du concours pour découvrir les candidats et leurs recettes. Jacques Chibois, Thierry Thiercellin, Serge Gouloumés, Stéphane Raimbault, Mathias Dandine ou Jilali Berrekarma se retrouvent dans l’inhabituelle posture de juger ceux qui d’habitude sont censés le faire.
10h30 – Le coup d’envoi est donné par les organisateurs et la ruche se met en action. Ca virevolte, ça cuit, ça braise, ça déglace bref chefs et commis s’affèrent à faire de leur mieux sous l’œil bienveillant de leurs maîtres qui lâchent de ci, de là le précieux conseil ou la divine astuce. Les saveurs et les parfums attirent les nombreux visiteurs du salon qui se pressent maintenant autour des fourneaux afin de suivre la progression de chacune des recettes.
11h30 – Déjà une heure que les concurrents s’appliquent à transformer leurs produits en un mélange des plus savoureux et la tension est toujours à son comble avec le chronomètre qui tourne trop vite pour les uns et pas assez pour d’autres. Si dans les fables de La Fontaine, rien ne sert de courir il faut partir à point, en cuisine, c’est surtout l’arrivée dans le plat ou l’assiette qui est primordiale.
12h00 – La phase de finalisation est enclenchée, plus possible de revenir en arrière et les chefs étoilés flânent d’un concurrent à l’autre en n’hésitant pas à goûter sauces, farces, jus et préparations en cours. Plus que 30 minutes avant le dressage et l’envoi, les starting blocks se mettent en place.
On y est, il est midi trente, la bonne heure pour les concurrents de présenter leurs créations aux chefs installés sur la table d’honneur. La pintade en aura pris pour son grade et les saveurs les plus variées l’accompagnent à la table des maîtres qui goûtent, hument et scrute le volatile sous toutes ses coutures avant de rendre le verdict tant attendu et c’est finalement Bernard Van De Kerchove qui sera l’heureux élu du concours avec sa « Pintade à la Tfaïa » qui aura retenu l’attention du jury.
« Meriem, Sophie, Paule, Stéphane et Franck n’auront pas à rougir des places d’honneur tant la qualité de leur prestation nous a étonné et parfois même agréablement surpris. » Beau compliment de la part de grands chefs pour ces professionnels de la presse qui se sont déjà donné rendez-vous l’an prochain au même endroit pour une revanche tout aussi amicale que festive.
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