La droite du « Trocadero » a explosée après deux ans de calamiteuse gestion du parti et un échec électoral aux européennes de proportions inattendues.
Sa ligne politique , identitaire et nationaliste, n’a pas été accepté par les électeurs. Passer du parka rouge au gilet jaune ne lui a pas porté chance!
Laurent Wauquiez a démissionné , avec la motivation ( amère) qui suit : « Les victoires sont collectives, les défaites sont solitaires. Il faut que je prenne mes responsabilités : (…) je vais prendre du recul. Je me retire de mes fonctions de président des Républicains », a déclaré M. Wauquiez.
Avant de terminer : « Il faut que la droite se reconstruise » et « je ne veux pas être un obstacle, à aucun prix »
En fait, les « judas » étaient déjà rentrés en action. Gérard Larcher a convoqué pour demain une réunion des barons du parti pour » prendre des initiatives ».
D’autres , commençaient à prendre les distances …( voir ci-dessus) , les « amabilités » ne font que commencer!
Bref, l’air se faisait … toxique. A ce point et dans ces conditions, c’est mieux de retourner en province!
D’après les statuts du parti, c’est Jean Leonetti, président-délégué , qui assume la président ad interim : « Avec beaucoup de sincérité et de dignité, Laurent Wauquiez quitte ses fonctions de président de LR après l’échec collectif. Je lui adresse toute mon amitié après cette décision difficile prise pour préserver l’unité de notre mouvement. »
Eric Ciotti, un des bras-droit de Laurent Wauquiez
La défaite est lourde et sévère pour les Republicains. Elle est collective. Elle appelle à l’unité et au rassemblement, c’est un devoir de responsabilité : ce qui est jeu c’est la survie de la droite républicaine. ( 27 mai)
Je salue la réaction digne, courageuse et malheureusement logique de Laurent Wauquiez qui appelle à l’unité et au rassemblement. Je lui dis ma fierté d’avoir travaillé avec lui et mon amitié. Chacun doit participer à la reconstruction des Républicains sans arrière-pensée. ( 2 juin)
Christian Estrosi
Il faut désormais créer les conditions d’une droite ouverte et tolérante et d’une ligne politique de rassemblement fondée sur le gaullisme et sur des valeurs républicaines que j’ai toujours défendues au RPR puis à l’UMP. Une ligne qui tourne enfin le dos à cette période de sectarisme catastrophique pour la droite et le centre. Nous sommes prêts à apporter une contribution pour faire avancer la droite des territoires avec mes amis maires de La France Audacieuse.
Rudy Salles
Quand un parti politique subit une telle déroute, le Président et les principaux cadres doivent partir et laisser à d’autres le soin d’imaginer l’avenir. […]
Bien entendu, les torts restent partagés avec ceux qui l’ont poussé et conforté dans cette voie sans issue. Ceux-là, plus discrets que jamais depuis quelques jours, devraient aussi tirer les conséquences de leurs choix dangereux, de leurs postures extrémistes et de leur jusqu’au-boutisme populiste.