La dixième édition des Trophées de l’Environnement, s’est déroulée à la Villa Masséna en présence de Véronique Paquis, adjointe au maire déléguée à l’Écologie et Laurent Ballesta, photographe et naturaliste, parrain de la manifestation.
Les Trophées de l’Environnement ont été crées en 2010 pour montrer et récompenser les efforts déployés par les associations niçoises, les établissements scolaires et les habitants. Avec ce concours, se sont les actes et les idées qui sont récompensés.
Cette année, trois classes de primaire ont participé à la cérémonie. Le matin même, les écoles René Arziari, Ronchèse et Saint-Antoine-Ginestière* ont nettoyé la plage en face du CUM. Les élèves ont ensuite expliqué le but de leurs projets et ont été récompensés pour leur travail.
Depuis la première édition, se sont plus de 260 projets qui ont été retenus et 211 ont pu être réalisés. Tous les ans, les récompenses sont données devant un parrain ou marraine prestigieux.
Le parrain
Laurent Ballesta, passionné de plongée depuis son plus jeune âge, et également photographe naturaliste. À l’occasion de la journée mondiale des océans, il présente son film et explique son nouveau projet.
» Pour comprendre ce que je vais faire, il faut comprendre ce que j’ai déjà fait. » Les quelques images montrent son rêve de toujours. Trouver Gombessa, un poisson aussi vieux que les dinosaures. Il lui suffira d’une minute trente de plongée pour le voir, après plus de dix ans de rêve. Son nouveau rêve est également intitulé Gombessa. » Si il y a des découvertes scientifiques, une promesse d’image et des défis de plongées, le projet s’appellera automatiquement comme ça. »
Pendant plusieurs semaines, enfermés dans cinq mètres carré, Laurent Ballesta partira à la découverte des fonds marins de la Méditerranée. » Je ne fais pas ces plongées pour parler de la pollution. On ne prépare pas une aussi grande expédition pour dire des banalités. Tout le monde la sait. Je veux montrer qu’il y a des zones inexplorées et magnifiques. »
Enfermé avec trois autres plongeurs, il leur faudra quatre jours entiers de décompression afin de ne pas risquer d’incidents. » Le temps va être long. Je n’aime pas les cartes alors je vais les interdire à bord. Une vraie dictature. »