« Il n’y a pas de plus belle réussite qu’une autre, la réussite devrait seulement être intérieure ».
Nice Premium : Présentez-nous la société dans laquelle vous évoluez ainsi que votre rôle au sein de celle-ci ?
Nathalie Reynier : La SIAE Microelettronica S.A. est une entreprise familiale italienne, spécialisée dans la fabrication et la vente de Faisceaux Hertziens. Classée 6ème au ranking international, la SIAE est restée la seule à encore concevoir et fabriquer son cœur de métier à Milan, c’est-à-dire les modules micro-ondes. Je suis responsable de la zone LATAM, c’est un nouveau marché et tout est à mettre en place. Nous avons racheté une Société au Brésil (août 07) et ouvert un bureau tout dernièrement au Mexique. Je m’occupe de ces deux filiales et également d’établir un réseau sur l’Argentine, la Colombie et le Venezuela. Mon travail a plusieurs facettes, celle de gestionnaire, commerciale et marketeuse.
NP : Depuis combien de temps occupez-vous ce poste ?
NR : J’ai été embauchée en Avril 2006.
NP : Qu’avez-vous fait depuis votre sortie de l’école ? Quel est votre parcours professionnel ?
NR : J’ai connu à travers mon parcours professionnel des expériences très diverses. J’ai commencé dans la carte à puce en passant par Marseille, Santiago du Chile et Paris pour ensuite aller vivre aux Canaries ou j’ai travaillé dans une société qui fabriquait des éoliennes et vendait des énergies renouvelables. Je montais des projets de coopération pour dégager des fonds auprès des organismes internationaux. A la même époque, je travaillais aussi pour l’université de Las Palmas pour mettre en œuvre un projet de coopération entre 3 universités (Pau, Las Palmas, Agadir) subventionné par la Commission Européenne. Jusqu’au jour où Asca ne payait plus le salaire de ses employés et que le projet de l’université a abouti, bon moment pour rentrer en France et chercher une stabilité professionnelle (concept impossible aux Canaries).
NP : Avez-vous toujours eu le désir d’exercer ce métier ou est-ce le résultat d’opportunités ?
NR : J’ai toujours eu des jobs de commerciale et souvent en tant qu’ouvreuse de marchés, de chasseuse…
NP : Quel est votre parcours scolaire, quel(s) diplôme(s) avez-vous obtenu ?
NR : J’ai intégré l’IPAG Nice et j’ai terminé mes études par un DESS « Gestion des Entreprises » à l’UBO (Université de Brest Occidentale).
NP : Quelle est l’image des étudiants de votre ancienne école dans le milieu professionnel où vous évoluez ?
NR : Je dois avouer que l’IPAG n’est pas connue en Italie, d’ailleurs les écoles de commerce n’existent pas ici.
NP : Quel(s) conseil(s) donneriez-vous aux étudiants qui envisagent une carrière dans votre secteur ? Selon vous est-il préférable de commencer par des PME ou des grandes structures ?
NR : J’ai connu les deux, chacune a des avantages et des inconvénients. Je n’ai pas de pour ou contre, je pense que le mieux est de passer par les deux.
NP : Pourquoi avoir choisi d’évoluer à l’international ?
NR : Je n’ai pas choisi, c’est dans ma nature et je parle de l’international, bien sûr !
NP : A l’heure actuelle quelles sont vos perspectives d’évolution, vos aspirations professionnelles ?
NR : J’aimerais que mon marché décolle et se stabilise pour qu’il puisse devenir plus important (en termes de chiffre d’affaires) et être l’équivalent de ce qu’est aujourd’hui l’Europe pour la SIAE.
NP : Quelles sont les particularités de votre secteur d’activité ?
NR : C’est un secteur technologique donc très dynamique, il nous oblige à être constamment à la pointe. C’est aussi un produit complexe qui demande la mise en place de tout un réseau au niveau de l’installation et de l’après vente.
NP : Souhaiteriez-vous ajouter quelque chose ?
NR : Il n’y a pas de plus belle réussite qu’une autre, la réussite devrait seulement être intérieure !