Cédric Roussel est député LREM de la 3ème circonscription des Alpes-Maritimes, depuis le 18 juin 2017.
Après deux ans de mandature, le jeune député propose sa candidature à la Mairie de Nice. Le député azuréen nous en dit plus sur cette décision.
« Il faut garder cette fraîcheur… », confie Cédric Roussel. Arrivé à Nice à l’âge de 13 ans et natif de Brest, Cédric Roussel compte aujourd’hui 47 printemps. Fraîchement arrivé dans la politique depuis 2 ans, ce père et politicien rêve de nouveauté pour la capitale azuréenne. « Je suis un jeune député issu de la société civile puisqu’auparavant j’étais conseiller en gestion de patrimoine à mon compte donc un artisan et un entrepreneur au sein de groupes bancaires italiens et français. » L’ex-entrepreneur a vécu toute sa jeunesse et a construit sa vie à Nice, « ville que je connais très bien et que j’aime comme tout niçois connais et aime sa ville ». Aujourd’hui, le candidat LREM a la volonté de pratiquer une politique citoyenne à l’heure où « l’urgence démocratique est de taille ».
Qu’est-ce qui motive votre candidature ?
« La démarche vient du fait qu’aujourd’hui je suis un élu de la République En Marche et je suis convaincue que ses valeurs doivent être représentées et mises en avant pour l’élection municipale. C’est un projet avant tout basé sur des valeurs qui sont les valeurs communes à d’autres personnes qui partagent les mêmes sensibilités politiques que LREM. Je tiens à ce que ce projet-là existe à Nice, c’est pour ça que je suis candidat, pour porter ce projet là qui a vocation à s’ouvrir et à être un appel à beaucoup de citoyens engagés que j’ai pu rencontré depuis deux ans. L’expérience du grand débat national a été un accélérateur d’expérience et ça m’a convaincu qu’il faut continuer dans cette méthode qui incarne la politique du quotidien des Français et des niçois plus particulièrement. »
Pourquoi abandonner votre mandat de député après seulement 2 ans ?
« Cette candidature est surtout, d’une part, d’assumer mon rôle de responsable politique. C’est une urgence démocratique qui montre une alternative à la manière de faire de la politique qui est, si on constaté l’histoire politique des Alpes-Maritimes, la même depuis pratiquement un siècle. Je crois qu’il faut garder de la fraicheur. Non pas forcément être jeune mais frais dans le mandat. Il faut savoir laisser la place et savoir transmettre et je m’inscris totalement dans ce rôle là. En tous cas j’ai une vision claire de ce que je veux pour cette ville. »
Justement, quelles sont vos ambitions pour la ville de Nice et pour les niçois ?
« Elles s’inscrivent dans une volonté de changer la manière de faire de la politique à Nice et de faire participer les citoyens eux-mêmes à la gestion de leur ville. Il y a une actualisation qui peut être apportée. Je constate un besoin, je crois, d’une nouvelle manière de faire : à savoir de la politique avec eux et pour eux. Les niçois ont des idées, beaucoup d’idées donc je souhaite faire de notre ville, une cité plus accessible, plus écologique, plus attractive. »