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22 novembre 2024

Nice : la fac de St Jean d’Angely reconduit sa grève

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greve_fac_2008_022.jpg Ils étaient environ 500 à vouloir faire bouger les choses, à vouloir débattre, à proposer des solutions concrètes pour sortir de cette situation. Mais après un débat qui ne révolutionnera rien. La grève ainsi que le mouvement citoyen sont reconduits jusqu’à la prochaine Assemblée Générale. Avec 275 voix pour et 27 contre, la démocratie à parler.

Mais elle a parlé de quoi ? Pour être franc de pas grand-chose. Principalement des examens. A l’heure de la mobilisation, et de la venue de la prochaine coordination étudiante à Nice le week end prochain, les étudiants semblent plus préoccupés par leur propre sort que par l’organisation d’un tel événement. C’est environ 200 personnes de la France entière qui vont venir sur Nice afin de mettre en place un projet commun de lutte contre la «privatisation des universités».

C’est un constat alarmant pour les nostalgique des grandes mobilisations. Il est révolu le temps ou les AG ressemblait à un champ de bataille ou les slogans anti – gouvernement étaient scandés en chœur. Aujourd’hui c’est une nouvelle façon d’exprimer qui est livré par ces étudiants. Certes ils se disent mobilisés pour «démonter la loi Pécresse» mais pas au prix de leurs études. C’est dans un calme étrange, sans cris, ponctué de quelques applaudissements çà et la que s’est déroulée la réunion. C’est une nouvelle forme de manifestation qui voit le jour avec des étudiants qui croient encore en leur combat mais qui ne mettent plus la même fougue dans leur débat qu’au début.

La violence ici est proscrite, la démocratie doit triompher de la sauvagerie. Les quelques récalcitrants qui se posent encore des questions sur l’avenir de leurs examens sont rassurés. Les professeurs les soutiennent. Ils ont même missionné M. Schadron professeur d’histoire afin d’écarter toutes leurs craintes. Il explique clairement qu’ils «sont pour une université public garant des libertés, des chances» et pour ce qui concerne les examens, le soulagement est de mise lorsqu’il explique que : «les étudiants ne seront pas pénalisés durant les examens ». Soulagés d’un poids, ils peuvent donc continuer leur «mobilisation» ludique.

Le point fort c’est qu’ils ne manquent pas d’imagination. Ils ont réalisé un monopoly des universités et on changé les cases par le nom de grand universités et inscrit dessus le prix de leur futures formation. Mais comme le dit Sophie, une étudiant en master 1 d’histoire, « si l’on veut gagner cette bataille, il faut passer à l’offensive, être efficace dans nos actions mais ne pas avoir recours à la violence, ne pas faire le jeu du gouvernement ». C’est ça une manifestation de nos jours, une occupation citoyenne sans blocage, ni violence. Les temps évoluent et les façons de manifester son mécontentement aussi.

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