La croissance de la France devrait ralentir en 2020, après avoir été légèrement freinée en 2019 par rapport à ce qui était initialement attendu. Un coup de mou lié à la situation macroéconomique internationale qui, pour l’instant, est incertaine. Mais les indicateurs économiques sont plutôt dans le vert.
Les « projections macroéconomiques » dévoilent un ralentissement très léger de la croissance en 2019. La Banque de France prévoit une croissance pour 2019 de 1,3% , contre 1,4% attendus auparavant.
Le chômage recule, toutefois, et ne devrait plus être « que » de 8,5% fin 2019, tandis que la consommation des ménages augmente (+1,2%) et que l’inflation s’établit à 1,3%. *
2020, pour la Banque de France, s’annonce déjà comme une année en demi-teinte. En cause, les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine ou encore les États-Unis et la France… pas de quoi paniquer, néanmoins, car la France devrait connaître malgré tout une croissance de 1,1% sur l’année.
Sur le front du chômage, la bonne nouvelle est que la tendance à la baisse se poursuit : 8,2% de chômeurs fin 2020 sont attendus. Et la consommation des ménages devrait augmenter de 1,5%, grâce notamment aux gains de pouvoir d’achat liés aux baisses d’impôts. L’inflation atteindra 1,1% sur l’année.
Pour 2021 et 2022, projections malgré tout très lointaines, la Banque de France est plutôt positive. Le PIB devrait connaître une hausse de 1,3% durant ces deux années. Résultat : le chômage baisse : 8,1% en 2021, 8% en 2022.La consommation des ménages devrait croître de plus de 1% par an tout comme l’inflation.