Un mois après, jour par jour , de l’annonce de sa candidature, Benoît Kandel a inauguré sa permanence au sein d’un quartier central de la ville.
L’ancien 1er adjoint a re-évoque que sa candidature veut combler le vide laissé par le renoncement d’Eric Ciotti en terme d’offre politique à l’électorat de droite qu’on pourrait définir « traditionaliste ».
Devant une bonne chambrée de sympathisants parmi lesquels on pouvait trouver des futurs colistiers, Benoît Kandel a voulu clarifier sa position : »Je ne reproche pas à Christian Estrosi de porter les couleurs de Macron. Chacun est libre de ses idées. Je lui conteste le fait de vouloir « en même temps » représenter sincèrement la droite. Qui trop embrasse, mal étreint. Je serai donc le vrai candidat de droite ».
En revendiquant l’héritage « politique » de celui qui aurait voulu être le challenger de Christian Estrosi avant de se rendre à l’évidence ( sondages défavorables et choix de la présidence de son parti) , espère-t-il un coup de pouce de la part d’Eric Ciotti ?
C’est ce qui nombreux pensent parce que la « paix armée » entre les deux hommes forts de la scène locale n’ont certainement oublié les différends et des années de mauvais rapports et de coups bas.
Bien naturellement le bilan du Maire sortant fut passé à la moulinette par son ancien collaborateur.
En passant au programme , le candidat a énuméré ses priorités : Sécurité, propreté, maîtrise de la dette mais également transparence, équité et éthique dans la gestion la Ville.
Dans les semaines à venir, des conférences thématiques permettront de connaître en profondeur les réponses que Benoît Kandel et ses colistiers entendent porter pour résoudre une situation qui – selon eux et malgré la propagande incessante de la majorité en place- a plus d’ombres que de lumières.