Ce jeudi, les collègiens de Louis Nucera, Blanche de Castille, Saint-Joseph, Catherine Ségurane, l’Archet, Port Lympia de Nice, Saint-Philippe Néri d’Antibes et Les Campelières de Mougins ont pris l’avion pour aller visiter le grand camp d’extermination d’Auschwitz -Birkenau.
La porte de la mort
La visite commence au camp Auschwitz-Birkenau. La porte principale, surnommée la porte de la mort est en travaux. Les personnes qui y passaient, étaient emmenées directement dans les chambres à gaz. L’entrée se fait sur un coté, là où les gens jugés aptes au travail entraient dans le camp.
Le village de Birkenau a été rasé, les briques rouges des baraquements ont été récupérées sur les maisons détruites. Les premiers baraquements étaient nommés le quartier des femmes. Les plus faibles n’étaient pas nourries. Elles ne travaillaient pas et n’étaient donc pas utiles aux nazis, l’argent n’était pas dépensé pour celles qui attendaient la mort l’intérieur ou dans la cour.
Destruction
Les chambres à gaz fonctionnaient de façon continue. Les femmes, les enfants et les hommes, pensaient aller prendre une douche. On leur fournissait du savon et on leur demandait de plier leurs affaires, comme s’ils allaient les récupérer. Ils devaient se déshabiller dans une première pièce. Dans la suivante, 2000 personnes étaient entassées. Les portes se fermaient et le gaz se diffusait dans la pièce. Vingt minutes plus tard, les corps été transportés dans les crématoires.
Dans un même four, en même temps, les nazis positionnent une femme, un enfant et un homme. Du fait de leurs maigreurs extrêmes, ils pouvaient mettre trois personnes.
Les Allemands avaient décidé de détruire les preuves de leurs meurtres avant l’arrivée des Russes et des Américains. Les chambres à gaz et les crématoriums du camp Auschwitz II ont été détruits.
La dernière chambre à gaz (visitable), utilisé comme bunker avant la libération par les Allemands, y est située. C’est la partie de la visite la plus difficile. On peut trouver dans ce camp transformé en musée, des photographies des personnes décédés, des cheveux, des souliers, des valises, ou encore des ustensiles de cuisine qui appartenaient aux détenues.
Les collégiens ont rendu hommage aux victimes en lisant des textes, en déposant une gerbes et en se recueillant lors d’une minute de silence.
Ce fut une véritable journée de mémoire , inoubliable pour chacun et chacune.