Ce mercredi, au siège de la liste VIVA pour les municipales, Mireille Damiano a annoncé ses 12 propositions pour se loger à Nice. Retour sur quelques une d’entre elles.
Non loin du port, Mireille Damiano, tête de liste du mouvement VIVA, accompagné de son équipe a exprimé ses solutions face à la crise du logement dans la métropole azuréenne. « Le logement comporte plusieurs volets tels que le locatif ou les logements sociaux. Il y a plusieurs moyens d’améliorer la question du logement » développe en préambule la tête de liste. En premier lieu, les logements sociaux doivent être plus nombreux, actuellement la ville ne possède que 12% d’habitations sociales, alors que la loi en préconise 25%. Un seuil que veut atteindre la liste, si elle était élu, dès la fin de son mandat. Pour cela, différentes actions sont possibles.
70% de la population est éligible au logement social
Pour cette liste, soutenue notamment par la France Insoumise, la ville ne connaît pas les différentes possibilités de créer des logements sociaux hormis par la création de nouveaux immeubles. « Il manque 23 000 logements sociaux. Cela veut dire que de nombreuses familles sont obligées de quitter Nice pour se loger. On se doit de lutter contre la spéculation immobilière, pour cela il faut développer l’achat des murs sans le foncier. Ceci permettrait de stopper l’inflation des terres et du m². La deuxième manière c’est de lutter contre le phénomène abusif des locations touristiques » analyse Rober Injey, membre de la liste VIVA. Actuellement, 30 000 logements sont vacants, et la liste de gauche veut les remettre dans le parc locatif. « Il faut racheter ces lots, souvent ce sont des petits propriétaires en difficultés. On pourrait les racheter via des prêts à taux 0% » développe le second de Mireille Damiano.
Le développement d’Airbnb est un frein à la location
« Nous sommes contre l’ubérisation du logement à Nice ! » s’exprime à l’unisson l’équipe de campagne VIVA. Des quartiers entiers se transforment en pôle Airbnb tel que le Vieux Nice ou le quartier du port. Pour endiguer ce développement considéré comme abusif, la tête de liste expose « On doit être vigilant face à ce qui déroule. Ce n’est pas le cas actuellement. Nous proposons des contrôles réels face au non-respect de certaines lois régissant le parc locatif. Mais nous ne voulons pas empêcher les petits propriétaires de mettre du beurre dans les épinards. C’est pour cela que l’on veut créer un label, pour qu’ils puissent continuer de louer comme sur l’application via une plateforme municipale et donc contrôler les pratiques déviantes ».
La question des logements participatifs a été abordée avec la volonté d’étendre ce dispositif à l’instar des jardins partagés qui se développent dans les métropoles.