Ce lundi matin, à l’IEM Rossetti, le candidat Christian Estrosi est allé à la rencontre des acteurs niçois auprès de la jeunesse azuréenne. Le moment, où il a décidé d’annoncer sa politique sur l’éducation en vue des prochaines municipales.
Le maire sortant est venu présenter ses axes de campagnes à propos de l’éducation et il a développé 5 problématiques pour améliorer, renforcer ou expérimenter l’école de demain.
Autour de la table, parents d’élèves, professeurs, chefs d’établissements, membres associatifs, tous étaient là pour attendre le maire au tournant. « Je suis contente de cette réunion. Il a abordé plus de thèmes que prévus. Après, je ne sais pas s’il pourra les réaliser. Ça me paraît être de très gros chantiers, mais en même temps mieux vaut avoir de gros projets même si on n’arrive pas au bout, que des petits qui ne font rien avancer » explique Cécile, parent d’élève d’une école à Nice Ouest.
Construire l’école de demain
L’un des premiers points abordés a été sur l’évolution de l’école, et comment l’insérer dans un programme écologique et vertueux. Ainsi, le candidat des Républicains, veut remplacer l’asphalte des cours d’écoles par des ensembles végétalisés. « Cette volonté permet 2 choses. Tout d’abord, d’un point de vue pédagogique, avec la possibilité par le corps enseignant d’utiliser ces espaces pour sensibiliser les élèves. Et, dans un second temps, du côté écologique, d’éviter la réflexion du soleil sur le bitume en été et en hiver faciliter l’absorption de l’eau durant les épisodes pluvieux » développe Christian Estrosi.
L’objectif, s’il est réélu, c’est le 100% cour d’écoles végétales, associé à la création de jardins partagés. Il est prévu aussi un repas végétarien par jour, alimenté par les 30 hectares dédié aux terres agricoles de la plaine du Var.
Sport, culture et langue niçoise
Le second volet de son projet se porte sur le développement de l’enfant par l’extra-scolaire. « À Nice-Est, Monsieur le Maire nous écoute régulièrement et pas spécialement en période électorale. Nous avons une bonne relation et récemment nous avons pu faire découvrir les métiers de la pétanque, via les boulodromes à Pasteur. Ainsi, pour cette jeunesse, s’était important de se familiariser avec une culture locale très forte » se réjouit Faouzi Lachelak, directeur de l’association Paje. Le candidat sortant veut que l’ensemble des jeunes Niçois sachent nager et faire du vélo, pour notamment pouvoir utiliser les pistes cyclables. Enfin, à la culture, il souhaite donner de l’accessibilité au théâtre et à la musique. Il a d’ores et déjà conclu un accord avec le Théâtre National de Nice pour accueillir 6 000 enfants par an afin de les initier à l’art de Molière.