Touché à vif par les dits* et non-dits suite à sa présence – et celle de Marc Concas- sur la liste de « ouverture » de Christian Estrosi , Patrick Mottard … s’explique .
Après avoir fait l’histoire de la faillite de l’option « gauche unie » et du manque de renouvellement du personnel politique – Patrick Mottard et Marc Concas se sont demandé …que faire ?
On laisse aux paroles de Patrick Mottard ( mais Marc Concas pourrait les souscrire ) la suite.
Pour autant, républicains de gauche assumés, il n’était pas question que nos idées et nos propositions soient absentes du débat municipal. C’est pour cela que, dans les semaines qui ont suivi, nous les avons régulièrement publiées avec la volonté d’éventuellement les intégrer dans un des programmes proposés aux électeurs.
À notre grande surprise, seul le maire sortant a réagi à ces propositions, acceptant de les discuter. Dans le respect de l’identité politique de chacun, un dialogue s’est engagé.
À l’issue de celui-ci, il nous a été proposé :
- de participer à une liste de rassemblement sans étiquette politique,
- d’intégrer une partie importante de nos propositions dans le programme de la liste (en ce qui me concerne ce sera la relocalisation du TNN, le théâtre et le spectacle vivant, le patrimoine, la démocratisation de la culture),
- de nous offrir les moyens politiques de les mettre en œuvre.
Le tout en conservant, au-delà de l’action municipale justement sanctuarisée, nos engagements nationaux (je suis membre du PRG, parti de Centre gauche qui se situe actuellement dans l’opposition).
Le choix était donc entre contempler le champ de ruines de la gauche institutionnelle niçoise six ans de plus ou essayer d’agir en faisant le choix du concret. Nous l’avons fait en responsabilité.
D’où ce texte qui est une explication et en aucun cas une justification.