Le préambule est clair et ne demande pas d’autres explications . La liste VIVA! se place dans la camp de l’alternative à la politique actuelle de la municipalité sortante.
« Si Nice offre aux touristes une image de vie facile, d’argent et loisirs, de très nombreux niçoises et niçois de tous âges vivent dans des conditions très difficiles, en précarité voire en grande précarité. A l’inverse de ce qui a été fait depuis deux mandatures, la liste ViVA! fait de l’action sociale une priorité et nous souhaitons faire de Nice une ville de solidarité et d’hospitalité. »
Suivent les 14 propositions clefs :
Restituer sa vocation sociale à l’ancien Hôpital Saint Roch qui redeviendra un lieu de soin,d’hospitalité et de solidarité
Garantir l’accès à l’eau potable, à des toilettes et des douches publiques, fixes et gratuites partout dans la ville et créer des places d’hébergement d’urgence suffisantes pour les hommes, les femmes, les familles et les exilé·es
Offrir plus de logements d’urgence et d’hébergement pour les femmes victimes de violences
Créer une Maison des Femmes, où les femmes pourront être reçues pour une écoute attentive,une prise en compte de leur situation et un accompagnement. (permanences juridiques,sanitaires, sociales).
Garantir le principe de 100% de logements adaptables aux personnes en situation de handicap.
Créer de nouveaux EHPAD municipaux pour doubler le nombre de place tout en favorisant le maintien à domicile des personnes âgées
Mettre en place la gratuité des transports pour toutes et tous et prolonger la ligne 1 du Tram vers l’Ariane et La Trinité, sans rupture de charge
Construire des logements sociaux pour tendre vers 25 % en fin de mandat, contre 12,5% aujourd’hui.
Créer un partenariat avec les petits propriétaires pour remettre les logements inoccupés à la location et réquisitionner de logements vacants.
Créer une plateforme de location saisonnière en régie municipale pour permettre le suivi des locations touristiques.
Rénover les écoles et construire des écoles de plus petite taille mieux insérée dans les quartiers.
Garantir l’accès à la restauration scolaire à tous les enfants quel que soit leur quartier, la situation familiale ou professionnelle de leurs parents.
Créer, soutenir, des Centres de Santé de quartier, animés par un personnel salarié (médecins, travailleurs sociaux) avec la participation active des habitants. Ouverts à tous et à toutes, sans exclusives (personnes précaires, exilé·es, SDF et personnes en souffrance psychique). Pour deux objectifs : reprendre en main sa santé et réduire les inégalités sociales et territoriales.
Appliquer intégralement la loi « Handicap » de 2005 dans tous les domaines de compétence de la Ville et de la Métropole en termes d’accessibilité, de visibilité et de participation à la vie sociale et culturelle.