La France est en plein dans une crise sanitaire dont on peut pas définir le périmètre et les conséquences . A celle-ci il ne faudra pas y ajouter une crise économique dont les conséquences seraient catastrophiques sur le plan social.
Bien sur, il y aura un avant et un après le Coronavirus mais il faut maintenir une continuité de service et le maintien de l’activité économique.
Malgré les circonstances , le Président de la République Emmanuel Macron l’a appellé à plusieurs reprises : » En ces temps de cris, l’activité économique doit continuer ».
Le Ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire lui a fait écho : » Les activités de base de notre économie doivent continuer à tourner ».
L’Etat a présenté au Parlement un plan de soutien de 45 milliards, auquel s’ajoutent les mesures prise par la Commission Européenne et par la BCE.
En fait , il s’agit de sortir de la crise sanitaire avec les capacités de repartir de bonne voie.
Face à ces responsabilités, et malgré les difficultés contingentes qui existent sur le terrain et à la tentative à chacun pour soi, la présidence du MEDEF ( Geoffroy roux de Bézieux, président Patrick Martin, président délégué) , l’organisation patronale a sonné le clairon en adressant à tous ses associés une lettre qui les appelle à leurs responsabilités sociales.
Nous publions quelques extraits:
La crise que nous traversons, d’abord sanitaire mais aussi économique est d’une ampleur inédite.
Dans ces circonstances exceptionnelles, nous devons toutes et tous faire preuve d’unité, de calme et de détermination, pour faire face ensemble aux enjeux colossaux à affronter.
(…] dans la guerre contre cette épidémie, le monde économique constitue les « forces arrières », celles qui doivent fournir aux soignants les moyens de mener le combat et à tous nos concitoyens les moyens de vivre.
Chefs d’entreprises, dirigeants d’un grand groupe, d’une PME ou d’une TPE, d’une société cotée ou d’une entreprise familiale, dirigeants salariés ou actionnaires de nos entreprises, nous avons donc toutes et tous un rôle déterminant dans la solidité et la résilience de l’outil de production.
Nous devons assurer la continuité de l’activité dans les domaines vitaux bien sur, mais aussi dans tous les domaines connexes, puisque notre économie est intégrée et les secteurs interdépendants les uns des autres.
Il nous faut donc impérativement continuer à produire pendant cette période de confinement. Pas pour des raisons strictement économiques et financières – encore que notre capacité collective à produire conditionne la possibilité pour l’État de continuer à emprunter sur les marchés, donc à garantir notre système bancaire et le financement de toute notre économie. […]
Mais surtout pour ne pas ajouter à la crise sanitaire une crise de carence dans l’approvisionnement de nos concitoyens.
[….] D’autres pays comparables, durement affectés par le Covid-19, ont su maintenir un haut niveau d’activité tout en mettant en œuvre les moyens de lutte contre la pandémie. Notre pays doit pouvoir faire aussi bien.