En effet, Elodie Jomat (PRG), Jean-Christophe Picard (PRG), Michel François (MEI) et Martine Dubus (ex UDF) intègrent l’équipe du médecin niçois en ratifiant un accord rapprochant leurs partis avec le MoDem niçois formant ainsi une nouvelle liste qui portera le nom de « Nice Arc-en-ciel ».
Une nouvelle donne donc dans cette municipales niçoise dont le niveau s’élève un peu plus en ce début d’année avec l’arrivée de cette inédite formation qui risque fort de contrarier un premier tour qui pouvait, jusqu’alors, sembler déjà joué. Un temps pressenti aux côtés de Patrick Mottard et de son mouvement Nice Autrement, Jean-Christophe Picard aura finalement opté pour un rapprochement vers le MoDem après avoir décliné les offres de Patrick Allemand, candidat investi par le Parti Socialiste dont Jean-Christophe Picard faisait partie à ses débuts en politique.
Jacques Peyrat, Christian Estrosi, Patrick Allemand, Patrick Mottard et Hervé Caël, la ligne de départ du prochain scrutin municipal niçois est bien garnie et le premier tour risque fort d’être de haute volée du côté de la capitale de la Côte d’Azur. Mais qui sera encore présent au lendemain du 9 mars ?
Interview de Hervé Caël
Candidat MoDem aux municipales de Nice 2008
Nice Premium : Hervé Caël, expliquez nous ce nouveau ticket MoDem/PRG/MEI ?
Hervé Caël : Une suite logique ! Lors de l’annonce de ma candidature aux municipales sur Nice j’avais très clairement précisé le positionnent politique de la liste et les principes de sa composition. Sur le plan politique j’avais mis en avant trois points : le rejet d’une lutte stérile d’un clan contre un autre, le refus d’un absolutisme de pouvoir dans notre ville et le pluralisme dans la représentation au sein de l’assemblée municipale. Sur le « profils » des colistiers j’annonçais une liste de rassemblement de personnes venues d’horizons différents à l’image de la diversité de Nice et la présence de Niçoises et Niçois impliqués dans la vie associative et syndicale.
L’accord signé avec Jean-Christophe Picard, président départemental du PRG, et Michel François, président départemental du MEI, s’inscrit dans cette démarche. Cette union se base sur deux éléments fondamentaux, une charte éthique – qui contient dix propositions pour changer les pratiques politiques – et un accord programmatique. C’est cet accord sur le fond qui a permis d’aboutir à un accord sur la forme, à savoir le rassemblement sur une même liste de membres du PRG, du MEI, d’ex UDF et, bien sûr, du MoDem.
Cette liste, composée de plusieurs couleurs (l’orange pour le Modem, le bleu et jaune pour le PRG et le vert pour le MEI), portera tout naturellement le nom de « Nice Arc-en-ciel » ; l’arc-en-ciel ayant toujours été le symbole du renouvellement, du retour au beau temps après la pluie ! Nous redonnerons des couleurs à Nice !!
NP : On vous avez pressenti avec Christian Estrosi puis avec Patrick Mottard. Qu’est ce qui a fait que vous avez opté pour cette nouvelle alliance ?
HC : Les fantasmes ou les craintes de certains ne correspondent pas toujours à la réalité …
NP : Pensez-vous que vous avez une chance d’être présent au second tour de ces municipales ?
HC : C’est l’objectif, un objectif à notre portée. La campagne débute réellement en ce début d’année. Nous allons aller à la rencontre des Niçoises et des Niçois avec nos sensibilités différentes mais unis, sur un programme, et surtout sur des valeurs communes où l’éthique représente le maître mot. Qui d’autre pourra prétendre défendre le non cumul des mandats, le refus de la professionnalisation de la politique, l’indépendance de vote des élus, la consultation des citoyens, etc. ?
NP : A votre avis quels seront les candidats encore en lice pour ce second tour ?
HC : Je n’ai pas à distribuer les billets pour la finale. Nous sommes en démocratie, laissons les Niçoises et les Niçois faire ce choix. Notre campagne ne se fera pas sur les petites phrases assassines mais sur des valeurs et une éthique.
NP : Enfin, quelles sont les dates clés de votre calendrier électoral ?
HC : 65 jours de campagne de proximité. Nous n’allons pas rester à attendre dans une permanence mais nous irons rencontrer les Niçoises et les Niçois là où ils vivent et travaillent, dans l’ensemble des quartiers de la ville.
