Lors de son échange avec des maires – parmi lesquels Christian Estrosi et David Lisnard- et associations d’élus , le président de la République, Emmanuel Macron, a indiqué que la phase de déconfinement aura « un cadre national pour être ensuite adapté et térritorialisé”, précise l’Élysée.
Le sujet complexe de la réouverture des écoles a notamment été abordé. Elle sera sur base volontaire et en fonction des capacité d’accueil en terme de sécurité sanitaire.
La sortie du confinement programmée à partir du 11 mai et rendue possible par la décrue de l’épidémie de coronavirus va donner lieu à une opération de grande ampleur dont les 36.000 maires de France seront la cheville ouvrière .
Le Préfet Jean Castex, chargé de ce déconfinement , présentera en début de semaine prochaine, vraisemblablement mardi, le plan aux élus locaux. Une période de concertation suivra avant la finalisation de ce plan et sa présentation la semaine suivante, début mai. La même semaine, un débat suivi d’un vote sera organisé à l’Assemblée nationale et au Sénat.
Ce seront les maires et les Préfets qui appliqueront avec les ajustements nécessaires les dispositions générales du Gouvernement qui seront éditées dans les prochains jours.
Cette option choisie par Emmanuel Macron va dans la direction proposée par Christian Estrosi: » En visioconférence avec le Président de la République et des maires de France, j’ai souhaité rappeler la nécessité de s’appuyer sur les territoires et de faire confiance aux élus locaux pour adapter le déconfinement au plus près des préoccupations de nos habitants. Il est essentiel de donner la responsabilité au préfet et au Maire de la gestion des réouvertures des commerces et des entreprises activité par activité lors du #deconfinement sous le contrôle de l’ARS. La différenciation est essentielle notamment ds notre territoire touristique. »
Concernant d’autres points , on devrait avoir obligations de mettre les masques pour voyager sur les transports publics.
Du point de vue conceptuel, après l’inutile et trompeuse opposition entre le globalisme et le localisme, on a finalement compris que les deux doivent s’entrelacer de manière à créer un unicum : le glocal!
L’épidémie aura eu au moins le mérite de rompre la glace entre ces deux réalités de notre vie d’habitants , au même temps, d’un lieu et de la planète.