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22 novembre 2024

Nice : un euro pour le bus

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ticket-azur.jpg Le temps de l’accalmie entre les deux principaux candidats à la municipalité niçoise Christian Estrosi et Jacques Peyrat est fini. La bonne année a été souhaitée, les mets de Noël digérés, la lutte pour le pouvoir peut enfin recommencer. Cette fois, ce sont les transports en commun qui font l’objet de toutes les attentions. Lundi, la CANCA, par l’intermédiaire de 22 édiles sur 24 présents, a adopté la réduction du prix des billets de bus de 23%.

Une décision qui ne fait pas l’unanimité, qui divise même. Ce qui explique l’absence lors du vote du maire de Nice, Jacques Peyrat qui a préféré s’abstenir plutôt que de voter contre ce programme. Favorable au projet de réductio, le sénateur-maire estime que le coût direct est trop important pour l’année 2008. Pour lui, il faut prendre le temps de «quantifier, d’organiser et d’évaluer le coût de cette réduction». L’idéal serait de mettre en place une opération ticket à un euro pour l’année 2009.

On ne joue pas avec l’argent du contribuable

Si tous sont d’accord sur le principe du bus à un euro, les divergences interviennent sur la question financière. Les transports en commun représentent une manne financière importante, puisque en 2007 la ville de Nice a eu environ 40 millions de passagers. Or cette réduction devrait toucher seulement 30% des voyageurs occasionnels.

Une réduction du prix qui demande des efforts financiers conséquents. Les sommes à fournir par les différents partis ne sont pas identiques que l’on soit à la CANCA ou à l’agglomération niçoise. Pour le président du Conseil Général, Christian Estrosi, la somme à débourser pour ce changement serait de l’ordre de 6 millions d’euros. Le maire de Nice affiche, selon ses propres calculs, un montant entre 10 et 13 millions d’euros. Une différence car l’argent manquant risque d’être ponctionné chez le contribuable.

Après trois refus et de nombreuses discussions, la CANCA s’est engagée à prendre en charge 50% des surcoûts. Ce geste important à permis de débloquer une situation qui semblait compromise et qui au final satisfait l’ensemble des acteurs politiques pour le plus grand plaisir des usagers.

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