Le PIB de la zone OCDE a diminué de 1,8% au premier trimestre de l’année, affecté par les mesures de confinement adoptées dans le monde pour faire face à l’urgence du coronavirus.
Il s’agit de la plus forte baisse enregistrée depuis les trois premiers mois de 2009 (-2,3%), au pire moment de la crise financière. Au quatrième trimestre 2019, le PIB des pays industrialisés avait augmenté de 0,2%, décélérant d’ailleurs par rapport à + 0,4% aux deuxième et troisième trimestres et à + 0,6% au cours des trois premiers mois de l’année dernière.
L’Union européenne – indique l’OCDE dans un communiqué – a enregistré une baisse de 3,3% du PIB au premier trimestre 2020, pour la zone euro la baisse est de 3,8%, tandis que le G7 marque -2%.
Parmi les grands pays, la baisse la plus importante du PIB est supportée par la France (-5,8% après -0,1%) et l’Italie (-4,7% après -0,3%), où les mesures de verrouillage ont été plus strictes et ont été introduites plus tôt que dans d’autres économies. La baisse est cependant également constante en Allemagne (-2,2% après -0,1%), au Royaume-Uni (-2% après 0,0) et au Canada (-2,6% après + 0,1%) .
Aux États-Unis, où les restrictions ont commencé fin mars, la baisse du PIB est contenue à -1,2%, contre + 0,5% au trimestre précédent. Au Japon, où les mesures de confinement étaient moins strictes, le PIB s’est contracté de 0,9%, après la baisse de 1,9% au dernier trimestre de 2019.