Les niçois et les maralpins iront-ils voter dimanche ? C’est LA question qui taraude les candidats au second tour des municipales à nul autre pareil.
Déjà au premier tour, sur fond d’épidémie galopante du coronavirus, alors que la fermeture des écoles, des bars et des restaurants venait d’être décidée, les électeurs – et en particulier les plus âgés d’entre eux qui forment d’habitude le gros des troupes de ceux qui se mobilisent – avaient boudé les bureaux de vote des élections, qui, d’ordinaire, passionnent les Français.
Ce dimanche , l’abstention promet, malheureusement, d’être à nouveau au rendez-vous. La peur du coronavirus est encore là, et surtout cet entre-deux tours, le plus long de l’histoire des municipales, s’est déroulé dans une ambiance bien étrange.
Ni traditionnel tractage, ni meeting, ni serrage de main sur les marchés… Impossible de faire campagne et donc d’intéresser les citoyens à l’enjeu.
Si l’abstention venait encore à l’emporter, non seulement cela pourrait avoir un impact direct sur les résultats surtout dans les cas d’un résultat étriqué ( pour qui auraient voté les électeurs qui ne se sont pas déplacées ? ) , mais surtout cela nuirait à la bonne marche de notre démocratie, à la légitimité des futurs maires.
Alors, même si le cœur n’y est pas vraiment : aux urnes citoyens !
