Hier c’était l’anniversaire de la naissance de Giuseppe Garibaldi , dont la statue tr^ne au milieu de l’homonyme place entre la vieille ville et le quartier du port.
Aucune manifestation officielle a eu lieu pour célébrer ce jour. Un oubli voulu pour des raisons qui interrogent et qui laissent planer de doutes : pourquoi cet ostracisme ? Garibaldi ne voulait pas que Nice soit annexée à la France dans le cadre d’un accord de politique international entre l’Empire français et la maison de Savoie.
Giuseppe ou Pépin Garibaldi Il est surnommé le « Héros des Deux Mondes » en raison des entreprises militaires qu’il a réalisées aussi bien en Amérique du Sud qu’en Europe, ce qui lui a valu une notoriété considérable tant en Italie qu’à l’étranger.
Giuseppe Garibaldi est, selon Max Gallo, célèbre historien…niçois, « à l’évidence le seul niçois connus dans le monde entier, de l’Amérique latine à l’Angleterre. »
Il peut bien se passer d’une gerbe déposée en son honneur le jour de sa naissance.
Garibaldi est né à Nice, le 4 juillet 1807. Cette ville, à laquelle Garibaldi reste toute sa vie très attaché, a connu tout au long de son histoire de nombreuses vicissitudes. Ville du royaume de Sardaigne, elle devient française de 1793 à 1814, lors la période révolutionnaire et napoléonienne (campagnes d’Italie), puis de nouveau sarde à partir de 1814, avant de devenir définitivement française en 1860 malgré l’opposition de l’homme public.
Pendant la période française, les registres d’état civil sont rédigés en français, et l’enfant est donc enregistré sous le nom de Joseph-Marie Garibaldi. Il est baptisé le 19 juillet 1807 en l’église Saint-Martin-Saint-Augustin, située dans le quartier actuel du Vieux-Nice : son parrain est Joseph Garibaldi et sa marraine Julie Marie Garibaldi.
Il est mort à Caprera (royaume d’Italie) le 2 juin 1882.
Garibaldi est un personnage fondamental du Risorgimento italien, pour avoir personnellement conduit et combattu dans un grand nombre de campagnes militaires qui ont permis la constitution de l’Italie unifiée.
Il est considéré, avec Camillo Cavour, Victor-Emmanuel II et Giuseppe Mazzini, comme l’un des « pères de la patrie » italienne.