Après le clash du concert du DJ Avener de samedi soir, quand les quelques 5 000 fêtards – boissons alcoolisées et joints aidants – s’étaient laissés aller à la grande joie alors que les organisateurs (la Mairie avec validation de la préfecture) avaient oublié que le virus circule encore et que la présence physique aux spectacles n’abolit pas les gestes barrière et les règles de distanciation (les petites excuses de circonstance n’ayant pas fait taire les polémiques) on revient à la case de départ.
Ce ne seront plus 5 000 spectateurs qui pourront se réunir pour des spectacles publics mais que la moitié, 2 500. Masques sanitaires obligatoires en plus.
C’est Christian Estrosi qui l’a communiqué dans la foulée : « je fixe la limite à 2.500 personnes maximum pour tous les évènements même en extérieur et je rend le port du masque obligatoire ».
A la bonne heure et encore… pourquoi ne pas revenir à une jauge de 1000 personnes du premier décret de déconfinement pendant toute l’été, en attendant d’y voir plus claire en automne?
Il avait peur-être lu le Twitter du Président de la République publié le 12 juillet : « vous les connaissez, ils sauvent des vies : les gestes barrières ne sont pas une option ! Face au virus, protégez-vous et protégez vos proches. »
En fait, samedi soir, lui et ses collaborateurs avaient la tête dans la lune : comment imaginer que 5000 personnes ou plus écoutent la musique pop-rock avec l’attitude de séminaristes en prière?