Le logement dans le département, c’est l’histoire d’un cercle vicieux. Depuis quelques années, la situation actuelle se trouve dans une impasse. Les actifs disposant de moyen modeste et vivant dans le parc social ne peuvent plus accéder à la propriété. L’ascension résidentielle se voit ainsi bloquée.
Le parc social qui représente 10% des résidences principales se retrouve au cœur du problème. Les locataires ne peuvent plus s’épanouir dans d’autres logements plus adéquats à leurs besoins et restent donc dans le parc social. Cette absence de roulement au sein des ménages entraîne différents changements du paysage immobilier.
L’exode rural fait d’une certaine manière sont retour : les ménages s’éloignent des centres urbains ou vont directement vivre dans le moyen ou le Haut Pays. Ces changements posent de nombreuses difficultés. Le paysage se voit mité par l’arrivée de nombreuses familles. Le temps de trajet domicile- travail est augmenté ainsi que les équipements et les services.
Entre enjeu social et économique la situation demande une réaction.
C’est une réaction assez satisfaisante qui a été mis en place par le Programme Local de l’Habitat. Le chantier c’est organisé sur plusieurs axes de réflexion ; Tout d’abord afin de faciliter le dialogue avec les demandeurs de logement, l’Agglo est devenue le 1er janvier 2007, le délégataire de l’Etat pour la gestion et l’attribution des « Aides à la pierre ». Une palette de compétence qui s’affine au fur est à mesure du temps.
L’année 2007 est finalement un bon cru. Elle a vu sortir des projets d’envergure comme celui de la rénovation urbaine des Moulins, l’intervention sur le parc privé. Preuve de sa volonté de bien faire la CANCA se donne les moyens de ses ambitions en fournissant une aide de 32,5 millions d’euros pour la production de logement sociaux et l’amélioration du parc. Ainsi qu’une aide de 21 millions pour les aides à la pierre.
Une aide concrète et importante qui a permis la création de 2000 logements sociaux depuis juin 2004 et la réhabilitation de 2300 autres. (Rappelons juste que la loi oblige les villes de plus de 3 500 habitants de posséder environ 20% de parc social de types). L’autre combat reste celui des logements vacants. Un fléau important pour la région, de cette façon c’est 100 logements qui ont été remis sur le marché locatif privé par leurs propriétaires.
Le combat est loin d’être terminé, de nouveaux objectifs vont être apportés au nouveau volet du Programme Local de l’Habitat prévu pour 2009.