Exceptionnellement ce n’est pas le menu de la cantine que l’on peut lire sur le tableau d’accueil des écoles mais un tout autre message comme signe de bienvenu. Généralement, les parents d’élèves ont droit au traditionnel avertissement : « en raison d’un mouvement de grève, les classes de ….. ne sauront pas assurées mais les enfants seront accueillis dans la mesure des règles de sécurité ».
Pour bon nombre de parents cette nouvelle est rassurante, beaucoup pensaient devoir garder eux même leurs bambins. Tous les plans B ont été activés, voisins, oncles, marraine, grand mère … mais pour la première fois l’éducation nationale avait prévu le coup !
La loi Darcos impose ainsi aux écoles d’assurer un service minimum pour permettre l’accueil de tous les enfants et ce en toute sécurité. Ce sont soit des animateurs BAFA qui sont appelés en renfort ou bien souvent des assistants sanitaires de la mairie.
Un plan d’action qui rassure Isabelle, une jeune maman soulagée de pouvoir déposer sa petite fille à l’école. « Je ne savais pas quoi faire si jamais l’école ne pouvait pas l’accueillir, je n’avais aucun plan de secours et je ne pouvais pas ne pas l’amener à l’école ».
Même son de cloche pour Pierre. Un papa rassuré mais un peu angoissé à l’idée de laisser sa fille à des inconnus. « Je sais que ces personnes sont compétentes dans leur travail mais cela est toujours étrange de la laisser entre des mains inconnues. J’ai l’impression de revivre une nouvelle rentrée scolaire ».
Un changement qui ne semble absolument pas perturber les enfants. Pour eux c’est un jour comme les autres. La petite Charlotte tout comme le jeune Luca, sont « très content d’aller à l’école et de retrouver leurs amis ». Finalement parents, enfants et enseignants ont bien vécu cette journée mouvementée sous le signe du service minimum.