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22 novembre 2024

150è anniversaire de la République : Emmanuel Macron rend un vibrant hommage aux valeurs fondateurs

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Ce vendredi, le président de la République s’est rendu au Panthéon pour délivrer un discours célébrant les 150 ans de la proclamation de la République, le 4 septembre 1870, par Léon Gambetta.

En prononçant son discours, le chef de l’État a précisé sa vision sur la République sociale, la sécurité, l’identité et le séparatisme.

Hommage à Gisèle Halimi

Comme annoncé par son entourage, le chef de l’État a rendu hommage à des « figures emblématiques et exemplaires de l’histoire de la République », telles que Marie Curie, Joséphine Baker, Félix Éboué, Léon Blum ou encore Gisèle Halimi disparue cet été. À cette occasion, Emmanuel Macron a annoncé qu’un « hommage lui sera rendu dans la cour des Invalides ».

Rappel des libertés et du droit au blasphème

« La République n’est pas donnée, jamais acquise, c’est une conquête, elle est toujours à protéger ou à reconquérir. Être français, c’est d’abord aimer passionnément la liberté », a commencé Emmanuel Macron.En évoquant la laïcité, le chef de l’État a de nouveau soutenu le droit au blasphème : « Ce régime unique au monde qui garantit la liberté de croire ou de ne pas croire, mais qui n’est pas séparable d’une liberté d’expression allant jusqu’au blasphème. Je le dis au moment où s’ouvre le procès des attentats de janvier 2015, être français, c’est défendre le droit de faire rire, la liberté de moquer, de caricaturer », a-t-il déclaré.

Discours ferme sur le séparatisme

Concernant la lutte contre les séparatismes, Emmanuel Macron a rappelé qu’il « n’y aura jamais de place en France pour ceux qui, souvent au nom d’un Dieu, parfois avec l’aide d’une puissance étrangère, entendent imposer la loi d’un groupe. Non, la République, parce qu’elle est indivisible, n’admet aucune aventure séparatiste ». Le chef de l’État a d’ailleurs précisé qu’un projet de loi de lutte contre les séparatismes sera présenté dès cet automne.

Dénonciation des statues déboulonnées

Emmanuel Macron est aussi revenu sur la polémique des monuments et statues liés à l’histoire coloniale française ou à la traite négrière. « La République ne déboulonne pas de statues, car on ne choisit pas simplement une part de l’histoire. Car on ne choisit pas une part de la France, on choisit la France », a-t-il souligné.

Soutien aux élus

Face à la multiplication des violences à l’encontre des élus notamment, le président de la République a tenu un discours ferme : « Ceux qui s’en prennent aux policiers, gendarmes, magistrats, élus de la République… doivent être lourdement condamnés. Force à la loi, jamais à l’arbitraire. Ceux qui s’en prennent aux forces de l’ordre et aux élus ne passeront pas », a-t-il insisté.

Cérémonie de naturalisation

À la fin de son discours, Emmanuel Macron a présidé une cérémonie de naturalisation pour six nouveaux citoyens.

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