Le gouvernement doit révéler cet automne son plan de soutien à l’hydrogène vert. Ce vecteur énergétique doit permettre de décarboner les secteurs industriels et la mobilité lourde, pour lesquels les solutions manquaient jusqu’à présent.
Un investissement global de plus de 7 milliards d’euros dont 2 milliards inscrits dans le plan de relance post-Covid, sera consacré à cette énergie d’avenir sur dix ans pour réduire les émissions de CO2 des poids lourds, des bus, de l’industrie du raffinage ou encore de la sidérurgie.
En 2030, la France devra produire quelque 600.000 tonnes d’hydrogène par an, à partir d’électricité décarbonée, d’origine renouvelable ou nucléaire. C’est l’objectif fixé mardi par le gouvernement, qui présentait le « plan national hydrogène » dont les grandes lignes avaient été dévoilées la semaine dernière dans le cadre du plan de relance.
L’exécutif veut à tout prix éviter ce qui s’est passé au début du siècle pour les panneaux solaires, massivement produits en Chine. La France veut fabriquer elle-même des électrolyseurs, les appareils qui permettent de transformer l’électricité en hydrogène, par électrolyse de l’eau.