Hier soir le gouvernement a annoncé par la voix du ministre de la Santé, Olivier Véran, le placement de la ville de Nice dans la catégorie « zone d’alerte renforcée ». Une annonce qui ne change pas grand chose en pratique vis à vis des mesures déjà mises en application depuis une semaine par la préfecture des Alpes-Maritimes.
Depuis hier, le gouvernement a expliqué à l’issue d’une conférence de presse sa volonté de classer les départements en trois niveaux d’alerte face à la circulation du coronavirus : zone d’alerte, zone d’alerte renforcée et zone d’alerte maximale.
Nice se situe donc dans ce deuxième niveau ce qui signifie que le taux d’incidence est supérieur à 150 cas pour 100 000 habitants ou 50 cas pour 100 000 chez les personnes considérés à risque.
Concrètement, cela n’ajoute pas de mesures supplémentaires aux annonces effectuées depuis deux semaines par Christian Estrosi et Bernard Gonzalez.
Ce que le gouvernement demande dans ces différentes villes :
- Une jauge des rassemblements ramenée à 1 000 personnes.
- L’interdiction des grands événements déclarés comme les fêtes locales ou étudiantes.
- Pas de rassemblement de plus de dix personnes dans l’espace public.
- La fermeture partielle des bars, en fonction des horaires décidés par le préfet ainsi que de toutes les salles pour les activités festives et associatives.
Parmi ces restrictions, seul les bars devront fermer leurs portes à 22h au lieu de 0h30 précédemment à partir de lundi.
Voici la dernière carte des taux d’incidence par département :