Cette semaine, la pandémie de Covid-19 a fortement accéléré, notamment en Europe, où le rythme des contaminations a bondi de 28% (contre une hausse moyenne dans le monde de 6%), selon le bilan hebdomadaire de l’AFP.
Une hausse commune qui cache évidemment de nombreuses disparités au niveau local et national, chaque pays ayant mis au point des mesures différentes (plus ou moins respectées) face au coronavirus. Mais il est tout de même intrigant de voir que de nombreux pays en Europe voient leur nombre de cas confirmés augmenter sensiblement ces 15 derniers jours.
Emma Hodcroft, chercheuse à l’université de Bâle spécialiste de la génétique des virus, rappelle que depuis deux semaines, les températures ont fortement chuté avec beaucoup de pluie.
Déjà, le 22 septembre, elle alertait: “cette semaine, la plupart de l’Europe va ressentir une baisse des températures. Cela va persister dans de nombreux endroits et annonce probablement l’arrivée de l’automne. Alors que les gens vont se cloîtrer à l’intérieur, fermer les fenêtres et chercher de la chaleur, la transmission du Sars-Cov2 va devenir plus simple. Nous devrions nous préparer.”
Il n’est pour l’instant pas possible de dire que la vague de froid est avec certitude à l’origine de la vague de Covid-19 qui semble toucher l’Europe. Ni de savoir si cette hausse va continuer. La réponse des gouvernements et des citoyens aura un impact primordial.
Il semble par contre de plus en plus clair que l’hiver est un terrain de jeu idéal pour le coronavirus.