En chef d’orchestre de cette usine merveilleuse, Cali a su marier aussi bien musicalement que littérairement le feu qui brûle en lui et l’eau qui sommeille dans la lie de ses yeux.
Après le carton de son premier opus L’amour parfait, Cali récidive donc dans son rock folk énergique littéraire et personnel et repart sur les routes .
Revenons quelques années en arrière.
S’il apprend seul la guitare, inspiré par le lyrisme de U2 et des Waterboys, c’est surtout sur scène que Cali va découvrir les rigueurs du métier, au sein de groupes locaux comme d’orchestres de bal.
Marqué par le rock indépendant, Cali se lance dans une autre aventure : Tom Scarlett. Il chante, co-compose, interprète et écrit tous les textes. L’album autoproduit, voit le jour en 1997.
Au bout de ce parcours, une remise en question : et si c’était mieux tout seul ?
Cali écrit, compose, arrange donc des nouvelles compositions plus personnelles dans lesquelles il se met en scène. L’année suivante, son répertoire s’est enrichi de 40 nouveaux morceaux.
Le résultat est tout en nuances, à l’image de l’écriture de Bruno : un mélange inédit de tendresse et de vacheries, de désespoir et d’optimisme. On avait pas entendu de langue aussi bien pendue et d’ironie aussi sèche depuis Miossec.
Avec ce timbre si particulier qui respire à la fois le soleil et le bois, Cali panse ses blessures intimes au vitriol. Une fois guéri, il chante l’amour avec ivresse, cet « amour parfait » après lequel il court en faisant semblant d’y croire. Car en dépit de ses illusions perdues, c’est sur une note d’espoir que se termine l’album.
La galaxie web de Cali :
www.calimusic.fr
www.myspace.com/brunocali
www.qui-se-soucie-de-moi.fr
