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22 novembre 2024

Le Conseil Métropolitain lance son plan de relance sous le signe de « l’écologie de la croissance »

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Même si le rapport de la Chambre Régionale des Comptes et les polémiques enclanchées ont plus ou moins manipulés la séance, une centaine de délibérations ont été votée par l’écrasante majorité, tandis que les deux groupes d’opposition ont choisi de s’exprimer suivant la délibération : la succession de pour, abstention, contre (les difficultés techniques de la visioconférence n’aidant pas à comprendre chaque fois la motivation) ont donné parfois l’impression de tirer les numéros de la tombola.


Les deux sujets majeurs ont été les délibérations liées à la tempête Alex et le plan de relance de l’après Covid.

Le programme des travaux de reconstruction des vallées sinistrées, évalué à près d’un milliard d’euros et pour lequel nous sommes toujours dans l’attente des arbitrages concernant les aides de l’État, laisse penser à une complexité et une longue période d’attente. Pour gérer au mieux l’attente, la Métropole qui a déjà engagé une cinquantaine de millions d’euros pour faire face aux urgences (20 M d’euros) et contribuer à la SMIAGE (30 M d’euros), a décidé de prévoir une régie annexe avec budget propre (estimé à 100 M d’euros).

Concernant le plan de relance, ce sont deux milliards qui seront engagé dans les prochaines années (plan 2021-2023 et 2024-2026). La Métropole compte bien profiter de cet apport financer (au moins en large partie) par les subventions nationales dans le cadre du Recovery Plan européen et par d’autres aides régionales.

Sur le sujet, une escarmouche verbale est intervenue entre Christian Estrosi et l’écologiste Juliette Roux-Chesnel qui a fortement critiqué les axes d’intervention prévus dans la stratégie du Président de la Métropole.

On a eu droit aux banalités d’usage, telles « le monde d’après » (il serait bien de préciser après quoi et quand ?), « le monde qui change » (mais le monde ne change-t-il pas déjà tous les jours et depuis toujours ?) et d’autres fadaises. Heureusement on a été épargné de la célèbre expression « c’était mieux avant » qui malheureusement manque toujours de spécification : avant qui, quoi et quand ?

Pour en finir d’une diatribe inutile, Christian Estrosi s’est attribué l’étiquette « d’écologiste de la croissance », tout en attribuant à son opposante celle « d’écologiste de la décroissance ». Boh…

Un autre morceau fort de la séance était la présentation du nouveau plan ANRU (Agence Nationale de Rénovation Urbaine) et plus particulièrement des interventions prévues pour les quartiers des Moulins, Ariane plus le centre-ville auxquels vient de s’ajouter (dans le cadre régional) Les Liserons. Riche d’une enveloppe de 350 millions d’euros, ce plan devrait compléter l’objectif de « reconquête » toujours annoncé mais qui reste toujours amorcé et/ou incomplet.

Il a été également présenté et illustré la Rapport de développement durable avec les actions réalisées et les indicateurs en matière d’environnement, d’économie et du social.

Enfin, en vrac: trois millions ont été attribués à l’Office Métropolitain du Tourisme, 300 000€ à la CCI pour abonder le plain d’aide aux entreprises, une contribution est prévue pour la digitalisation des petits commerces.

Last but not least… confirmation de la subvention de 200 euros pour l’achat d’un vélo électrique et de 100 euros pour une machine à « propulsion musculaire ».*

Pour conclure, le Conseil Métropolitain a voté unanimement un vœu soutenant le peuple d’Arménie et du Haut-Karabakh et appelle à la reconnaissance de la république de l’Artsakh.

Un clin d’œil à la communauté arménienne résidente à Nice.

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