Disponible depuis quelques semaines sur la plateforme Netflix, le documentaire « Derrière nos écrans de fumée » traite de l’impact des réseaux sociaux sur notre quotidien. En passant par la question de la récolte de données et de leurs reventes.
De nombreuses interviews d’anciens haut placés des plus grandes entreprises technologiques comme Facebook, Google et Twitter raconte tout le procédé qui est exercé et soulève de nombreux problèmes de sociétés liées à ça. Le documentaire est entre couper par des scènes de fiction sur la vie d’une famille.
L’impact des fakes news à l’ère de l’information la transforme en désinformation. Pour Tristan Harris, ancien designer chez Google, les produits doivent être éthiques sans rendre l’utilisateur accro. Les entreprises de la Silicon Valley ne vendent plus des produits mais des consommateurs. Avec des publicités, des adresses mails, des adresses etc.
« Si vous ne payez pas pour le produit c’est que vous êtes le produit »
Ces services gratuits font des profits en intégrant des annonceurs sur les fils d’actualités. Ils vendent de la certitude en récoltant énormément de données. Le profit ne se fait qu’en traquant tous nos faits et gestes. Nous travaillons gratuitement en générant des données offertes aux entreprises. De plus en recueillant tout ce flux nos traits de personnalité peuvent en ressortir.
Toutes nos suggestions sont prédites par des algorithmes analysant nos navigations permettant de cibler et de prédire précisément nos prochaines envies et attentes. De grandes figures de la Silicon Valley ont étudié dans de grandes universités offrant des cours sur la technologie persuasive. C’est une technique poussée à l’extrême ayant pour objectif d’altérer nos interactions tout en mettant en place une mise à jour constante de posts, tweets ou vidéos. C’est le phénomène du renforcement positif intermittent. C’est le même principe des machines à sous dans les casinos. Que l’on fasse une tache sans même s’en rendre compte. La science est donc étroitement liée avec les nouvelles technologies en créant un circuit de la récompense avec des likes, boostant la dopamine. Ces applications flattent nos égaux avec différents philtres qui posent des modèles de beauté.
Netflix crée un documentaire original pour dénoncer les actes des plus grosses puissances technologique du monde Cependant, ils ne s’empêchent pas de faire pratiquer exactement les mêmes procédés. En nous martelant de notifications pour que l’on revienne sur leur plateforme tout en classant pour nous ce que l’on pourrait aimer. La page d’accueil de votre compte n’est pas le même qu’un ami ou un membre de votre famille. Cette « liberté du choix » que Netflix dénonce, où est-elle ?