Après cette cinquième défaite hier soir en Europa League contre le Bayer Leverkusen (3-2) entrainant l’élimination du gym de la compétition, la direction du club a officialisé le limogeage de Patrick Vieira. Le champion du monde 98 sera remplacé par l’ancien adjoint de Lucien Favre, Adrien Ursea au poste d’entraineur. (plus d’informations à venir)
🔴 L’#OGCNice se sépare de Patrick Vieirahttps://t.co/xrdXBQMIRB
— OGC Nice (@ogcnice) December 4, 2020
C’était un secret de polichinelle depuis hier soir. L’OGCN a décidé de se séparer de son coach Patrick Vieira. Critiqué par les supporter et les observateurs du football pour le manque de jeu de son équipe, l’ancien capitaine de l’équipe de France ne faisait plus l’unanimité au sein du club. Un départ brutal pour lui qui aura connu des hauts avec la qualification en coupe d’Europe l’année passée, puis des bas avec les nombreux problèmes extras sportifs liés notamment à la crise sanitaire. Pour rappel, le centre d’entraînement avait dû fermer ses portes au moment de la trêve internationale après la détection de plus de douze cas de COVID-19 au sein du club (joueurs et staff).
Il sera remplacé dans sa mission par un personnage bien connu des fans de l’OGC Nice puisqu’il s’agit d’Adrien Ursea (53 ans), l’ancien adjoint de Lucien Favre. D’origine roumaine, le nouveau coach des rouge et noir est donc de retour sur le banc, lui qui occupait depuis l’automne dernier un rôle d’observateur et d’analyste vidéo dans le staff de Patrick Vieira. Passé notamment par le Servette FC (de 2001 à 2005 puis en 2019) le cinquantenaire a fait la majeure partie de sa carrière en Suisse. Cet été déjà, il était descendu d’un niveau, passant de la tribune au banc de touche pour aider Patrick Vieira avant de le remplacer.
« Nous ne sommes pas des gens qui agissent sur une défaite. Donc c’est une réflexion que l’on a menée depuis un certains temps sur certaines choses. On a essayé d’accompagner Patrick (Vieira) au maximum quand on considère qu’on a essayé de l’amener jusqu’au bout, (…) d’arriver à trouver une solution. Et puis à un moment, on considère que l’on ne prend pas nécessairement la bonne route donc il faut savoir reconnaître que dans un projet on est tous responsables, nous les premiers bien évidemment », regrettait Jean-Pierre Rivère en conférence de presse.