32 jours, 16 heures et 31 minutes, c’est le temps qu’il aura fallu à Alexia Barrier pour franchir le Cap de Bonne-Esperance. Un passage symbolique pour tous les marins, qui marque une belle progression dans cette aventure unique en son genre.
En tête du petit groupe de retardataires, TSE-4myplanet se trouve désormais sous le soleil de l’Océan indien. Une éclaircie salvatrice et dont il faut profiter lorsqu’on sait le morceau de bravoure qui attend les skippers classés entre la 21e et la 27e place. Un groupe dont ne fait plus partie Fabrice Amedeo, victime de problèmes informatiques que le pousse à rejoindre Cap Town au moment ou Sam Davis s’apprête à reprendre la mer hors course après avoir fait réparer son bateau.
Il faut désormais conserver de la vitesse pour rester dans les vents porteurs sans pour autant prendre trop de risques. Une situation qui nécessite une vigilance accrue surtout lorsque l’on navigue à la frontière de la limite de course avec une vingtaine de noeuds de vents et une mer par moment démontée.
Prochain objectif, les îles Kergulen avant de rejoindre le second des trois caps de ce tour du monde à la voile, le Cap Leeuwin au sud-est de l’Australie. De mémoire de marin, on avait jamais vu de telles conditions sur un Vendée Globe comme le confiait Jean Le Cam du haut de ses cinq participations.
Toujours est-il que la route est encore longue la Maralpine qui n’a réalisé que 12 000 km sur les 45 000 km que compte la course.