La deuxième vague de contaminations par la Covid-19 que connaissent l’Europe et le reste du monde aura surpris tout le monde par son ampleur, même ceux qui s’y attendaient. La BCE s’y attendait, mais cela ne l’aura pas empêchée d’être, au prime abord, optimiste. Finalement, elle a rabaissé ses prévisions de croissance pour 2021.
Si la zone euro devrait connaître une récession de 7,3% en 2020, prévision inchangée, elle ne connaîtra finalement qu’une croissance de 3,9% en 2021, contre 5 % initialement attendus. Une mauvaise nouvelle alors que les pays commenceront réellement à ressentir les effets de la crise, avec des faillites et des plans sociaux à répétition.
Surtout la France qui a réussi, en 2020, à éviter la casse en accompagnant les entreprises, mais qui n’aura en réalité que repoussé l’inévitable.
De fait, et ça paraît logique, la BCE est plus optimiste qu’avant pour 2022, avec désormais une croissance attendue à 4,2% (1% de plus que précédemment attendu), mais qui retombera à 2,1% en zone euro en 2023.
Quant à l’inflation, elle sera très basse en 2020 : 0,2%, prévision en baisse de 0,1%. L’inflation augmentera toutefois dans les années à venir pour atteindre 1,4% à l’horizon de 2023.