Dix mois après le début des négociations entre le Royaume-Unis et l’Union Européenne, les deux partis ont enfin trouvé un terrain d’entente sur leur relation commerciale future. Cet accord permet de sauver l’économie en échappant à un « no deal » qui aurait été catastrophique.
C’est sûrement la meilleure nouvelle qui nous vient d’outre-manche concernant la sortie du Royaume-Uni depuis le référendum de 2016 qui avait vu les Britanniques voter en majorité à 51,9 %, initié par le premier ministre de l’époque David Cameron.
Les négociations se sont déroulées entre le premier ministre britannique Boris Johnson et Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. Ils ont longuement discuté pour trouver une solution à l’impasse de la pêche, dernier point d’accroche. Ce secteur peut paraître anecdotique mais la pêche est un poids social et politique pour de nombreux pays membres de l’UE comme le Danemark, l’Irlande, les Pays-Bas et la France. La Grande Bretagne en a fait l’un de ses combats depuis le divorce avec l’Europe en voulant retrouver la main mise sur ses eaux.
Ce texte de plus de 2000 pages pourrait être appliqué provisoirement le 1er janvier prochain quand la Grande-Bretagne aura définitivement abandonné le marché unique. Après cette date, le texte sera validé par le Parlement européen. Rappelons que le Royaume-Uni a quitté l’Union européenne ce 31 janvier 2020. Toutefois le négociateur européen Michel Barnier a annoncé que malgré tout il y aura d’énormes changements pour les entreprises et les citoyens. Ce qui découle des conséquences du Brexit.
L’accord entre la Commission européenne et le Royaume-Uni devra encore être validé par les États membres, un processus qui devrait prendre plusieurs jours. Avec cette signature historique l’ancien membre de l’UE se voit offrir un accès sans quota ni droit de douane à plus de 450 millions de possibles consommateurs à travers l’Europe.